Enétudiant la vie de Gédéon, nous verrons qu'à partir de la rencontre qu'il a avec Dieu, plus jamais sa vie ne sera la même. En principe, la présence de Dieu dans la vie d'une personne doit changer le cours de cette vie. L'ange de L'Eternel apparaît à Gédéon. Ils ont un entretien, et le premier argument de Gédéon au verset 13 est
Toutce qu’il vous demandera sera conforme à sa Parole. 2. Il parle au travers des circonstances. Dieu fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui l’aiment. Soyez attentif aux situations que vous vivez. Dieu veut peut
Rediffusion ] Par les paraboles, Jésus appelle à entrer dans le royaume. Elles sont comme des miroirs pour l’homme. Un miroir fait une projection de se que je suis et cela m’aide à me transformer. Les miracles, les prodiges et les signes de Jésus manifestent d’une autre façon que l Royaume de Dieu est présent en jésus. ils témoignent que le Père L’a envoyé. Il n’y a pas
Dieuest plus grand que notre cœur, et au long de son ministère public, le Christ multiplie les signes (guérisons, exorcismes, résurrections) pour éveiller cette confiance et nous
Tempslongs (1 week-end c’est pas suffisant, une semaine c’est mieux !), les exercices spirituels de Saint Ignace sont fortement conseillés. Rechercher le silence, partir au "désert" pour
Demême, quand Pharaon ignora l’appel de Moïse à croire en Dieu et refusa de libérer les Israélites, Dieu envoya à Pharaon et à son peuple des signes (au nombre de 9). Parmi ces signes, les sauterelles qui détruisirent toutes les récoltes, les poux, les grenouilles par milliers et des gens qui saignaient constamment du nez. Mais, plutôt que de comprendre qu’il
0Bfp5Lx. La Foi en Dieu comprend quatre points l'existence de Dieu,Sa Souveraineté et Son Pouvoir, Sa Qualité Divine, Ses Noms et Ses Attributs. Ce qui témoigne de l'existence de Dieu sont la Fitra ,la raison, la révélation, le Coran et la Sunna. a La FitraQuant aux signes de la Fitra prouvant l'existence de Dieu le Très-Haut ; c'est le fait que chaque être ait été conçu avec la Foi en son Créateur, sans pensée ni science préalable. L'être ne se dépossèdera de ce que la Fitra implique qu'après intervention de certains facteurs sur son le Prophète - Que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix - " Il n'y a pas un enfant qui naisse sans la Fitra, ce sont ses parents qui en font un Juif, un Chrétien ou un Zoroastrien " Al Boukhari b La raison Quant aux preuves de l'existence de Dieu par la raison Les créatures connaissent une antériorité et une postériorité. Elles ont nécessairement un créateur qui leur a accordé l'existence , du fait qu'elles ne peuvent se créer elles-mêmes ni exister par hasard, et qu'avant leur existence, elles étaient inexistantes. Donc, comment peuvent-elles être créatrices ? Il est impossible d'exister par hasard car, pour tout accident il faut une cause. Leur existence au sein d'un système aussi merveilleux, d'une coordination harmonieuse, d'un rapport homogène et cohérent entre les causes et leurs effets, puis entre les êtres eux-mêmes, s'oppose catégoriquement à une existence hasardeuse. Par ailleurs, l'existence par le hasard ne peut-être régie à la base. Cela dit, comment peut-elle se maintenir et évoluer régulièrement ? Donc, si les créatures ne se créent pas elles-mêmes, et si ce n'est pas le hasard non plus, elles se rendent compte qu'elles ont un créateur, qui n'est autre que Dieu, le Seigneur des mondes. Dieu le Très Haut a mentionné cette preuve rationnelle, cet argument péremptoire lorsqu'Il dit "Ont-ils été créés sans personne, ou bien sont-ils eux, les créateurs ?[Sourate 52. At-Tur. Verset 35] Cela signifie qu'ils n'ont pas été créés par autre chose qu'un créateur et qu'ils ne sont pas eux-mêmes leur propre créateur. Il s'avère que leur créateur ne peut être que Dieu le Très Haut. À ce propos, lorsque Jabir ibn Mu'tam entendit le Messager de Dieu réciter ces versets "Ont-ils été créés sans personne, ou bien sont-ils eux-même les créateurs ? " Ont-ils créé les cieux et la terre ? Non, ils ne veulent pas de certitude . Ont-ils près d'eux les trésors de ton Seigneur, ou sont-ils eux les intendants ? [Sourate 52. At-Tur. Verset 35-37] Jabir , ce jour-là, était polythéiste. Il disait "Mon coeur était près de s'envoler, c'était la première fois que la foi s'installa dans mon coeur." Al boukhari Nous allons donner un exemple explicite Si une personne te parle d'un immense palais, entouré de jardins, parmi lesquels coulent des ruisseaux ; un palais rempli de couches et de lits, paré de toutes sortes de décorations et d'accessoires, puis te dit "Certes, ce palais dans toute son intégralité s'est donné l'existence ou bien il est apparu comme cela, par hasard, sans cause provoquant son existence" Tu te serais sûrement empressé de nier son propos et de le démentir, puis tu aurais jugé ses paroles de stupidités. Est-il donc permis, après cela, de concevoir que cette attitude, son magnifique et merveilleux agencement se soit donné existence, ou bien qu'elle existe par hasard, sans auteur ? c La révélationTous les Livres Révélés affirment l'existence de Dieu. Les préceptes qu'ils contiennent, destinés au profit de la création sont autant de preuves que tout cela provient d'un Seigneur et Maître doué d'une Infinie Sagesse et qui a connaissance des affaires de Sa Création. Egalement les informations qu'ils véhiculent concernant l'univers, dont la réalité atteste la véracité, sont autant de Signes prouvant leur provenance d'un Seigneur capable de donner existence à tout ce qu'Il a mentionné dans Son Livre. d Le Coran et la Sunna Quant aux preuves de l'existence de Dieu le Très Haut par le Coran et la Sunna, elles sont de deux sortes 1/ Nous entendons et nous assistons aux réponses en faveur de ceux qui implorent le Seigneur et l'appel au secours des affligés. Ce sont là autant de signes convaincants de l'existence de Dieu. Dieu le Très Haut dit "Et Noé, lorsqu'il Nous appela, Nous lui avons répondu."Sourate 37. Les rangés As-Saffat Verset 75 "Lorsque vous invoquez votre Seigneur, Il vous répond [...]"Sourate 8. Le butin Al-Anfal Verset 9 Dans le recueil authentique d'Al Boukhari, selon Anas Ibn Malik "Un homme de la campagne entra un vendredi dans la mosquée alors que le Prophète prononçait un sermon, il lui dit "Ô Messager de Dieu, nos biens ont été anéantis, nos familles ont faim, implore Dieu en notre faveur." Le Messager leva les mains et implora, voilà que des nuages tels des montagnes surgirent ; le Messager était encore sur sa chaire minbar, lorsque nous vîmes les gouttes de pluie glisser le long de sa barbe. Le vendredi suivant, le campagnard, ou un autre, se présenta et dit O Messager de Dieu, les constructions ont été détruite, nos biens submergés, implore Dieu pour nous. Il leva les mains et dit "Seigneur, sois pour nous et non contre nous". Dès qu'il leva ses yeux, les nuages se dissipèrent." La réponse à ceux qui implorent ne cesse d'être attestée jusqu'à nos jours, pour ceux qui ont recours avec sincérité à l'aide de Dieu le Très Haut, dans les conditions requises. 2/ Les signes ou miracles, produits par les Prophètes mu'jizat auxquels ont assisté bon nombre de gens, ou en ont entendu parler, sont des arguments convaincants, prouvant l'existence de Celui qui les envoya et qui est Dieu le Très Haut. Certes, les cas dépassant les limites humaines sont l'intervention d'Allah pour soutenir et assiter les Prophètes dans leur exemple Le miracle de Moïse [Moussa] au moment où Dieu le Très Haut lui ordonna de frapper la mer de son bâton. Il frappa celle-ci, qui se fendit en douze voies sèches et les parois d'eau entre elles étaient comme des montagnes. Dieu le Très Haut dit "Nous avons révélé à Moïse de frapper la mer de son bâton, la mer se fendit ; chaque séparation était telle une énorme montagne." [Sourate 26. Les poètes As-Shuaraa. Verset 63] Deuxième exemple Le miracle de Jésus [Issa] , ressuscitant les morts, en les faisant sortir de leurs tombes, avec la permission de Dieu. Dieu le Très Haut dit à son sujet "[...] Et ressuscite les morts avec la permission de Dieu [...]"Sourate 3. La famille d'Imran Al-Imran . Verset 49 Allah dit aussi "[...] Et lorsque tu ressuscitais les morts avec ma permission [...]" Sourate 5. La table servie Al-Maidah . Verset 110 Troisième exemple Attribué à Muhammad lorsque les Quoraych lui demandèrent d'accomplir un signe, le Prophète leur montra la lune et voilà qu'elle se fendit en deux . Des gens avaient assisté à ce miracle. Dieu le Très Haut dit à ce sujet "L'heure approche et la lune se fend, et s'ils voient un signe,ils l'esquivent et disent, c'est encore de la magie."[Sourate 54. La lune Al-Qamar. Verset 1] Donc, ces signes ou miracle évidents que Dieu le Très Haut a réalisés pour soutenir et assister Ses Messagers, prouvent d'une manière absolue Son existence. Posted on Friday, 07 January 2011 at 225 PMEdited on Tuesday, 22 February 2011 at 318 PM
Nous regardons déjà vers Noël, vers cet événement incroyable qui va s’accomplir à Bethléem le fils du Dieu vivant va devenir l’un d’entre nous pour tout partager de notre humanité, de sa naissance à sa mort et à sa résurrection. Il est l’Emmanuel, Dieu avec nous, pour toujours. Quelle nouvelle étonnante !Mais nous participons aussi aujourd’hui à un autre événement des jeunes de chez vous vont franchir un grand pas, ou un grand seuil dans leur existence, en se laissant marquer du signe de l’Esprit Saint, par le sacrement de rapport entre l’événement de Noël et l’événement de cette confirmation ? Un rapport très réel, mais qui peut nous surprendre c’est que les signes du Dieu vivant passent par notre humanité, et cette réalité, cette révélation bouleverse nos idées préconçues de Dieu, nous l’imaginons souvent à partir de nous-mêmes, soit pour l’idolâtrer en en faisant une puissance supérieure et lointaine, soit pour le redouter, en pensant qu’il est le témoin implacable de nos le Dieu vivant, le Dieu dont le Fils est cet enfant nommé Jésus et dont l’Esprit est fait pour animer nos vies, n’est pas du tout à notre image. Le plus beau, c’est son humilité. Il ne vient pas s’imposer par la force. Il sera un enfant et un homme désarmé, exposé à tous ceux qui l’accusent d’être un les signes qu’il nous donne passent par notre humanité, et par des événements de naissance, comme l’Évangile aujourd’hui nous le raconte. Voici deux femmes enceintes qui peuvent témoigner du travail de Dieu en elles la première est âgée et elle était stérile, elle s’appelle Élizabeth, et voici qu’elle est appelée à devenir mère et que son fils, qui sera nommé Jean, va précéder Jésus par sa naissance, avant de préparer ses chemins en de Nazareth, elle, est enceinte de Jésus, et elle va visiter Élizabeth. Alors les signes parlent, et les signes, ce sont ces mères et ces enfants, qu’elles portent en elles. Comme si la reconnaissance du travail de Dieu passait par les corps humains. L’enfant qui tressaille dans le ventre d’Élizabeth - et les femmes qui deviennent mères savent bien que leur enfant est un être vivant, et parfois remuant, bien avant sa naissance -, cet enfant accomplit déjà sa mission à travers sa mère, il reconnaît celui que Marie porte en elle, le Fils du Dieu que l’Évangile est un haut lieu d’humanité. Il révèle le travail de Dieu en ces deux femmes qui vont enfanter. C’est donc que le Père créateur donne toute son importance à notre chair, à notre vie, pour que notre chair et notre vie soient bien plus que des réalités biologiques, soient comme des lieux dans lesquels vient habiter la vie de Dieu. Car Dieu est toujours du côté de ce qui naît, de ce qui prend forme, de ce qui s’ouvre à l’ n’ai pas maintenant d’effort à faire pour rapprocher le sacrement de confirmation de ces réalités de naissance et de croissance. C’est le même Esprit Saint qui vient agir en ceux et celles qui désirent le recevoir ils s’appellent Antoine, Jean-Robert, Élyse, Agnès, Vincent, Marie-Flore, Romain, François et Logan. Ils sont de vos familles. Ils sont pareils à tous les jeunes très conscients que nous vivons tous dans un monde incertain et pourtant, j’ai reconnu en eux et en elles autre chose un très grand besoin de confiance en eux-mêmes et aussi la certitude d’avancer sur la route d’une vie où le Dieu vivant aura sa les remercie pour leur engagement, et, en même temps, je vous avertis. L’un d’entre eux a écrit ceci La confirmation me permettra de réaliser que l’Église est une grande famille qui a besoin de moi. »Oui, c’est vrai. Et quand on dit famille », il faut être clair et honnête. Cela ne veut pas dire que nous serions parfaits. Cela veut dire que nous sommes liés les uns aux autres dans cet ensemble vivant que nous appelons le Corps du Christ ou l’Église. Liés les uns aux autres, non pas pour former un bloc replié sur lui-même, mais liés les uns aux autres pour être, au milieu du monde, les signes de l’Alliance et de la miséricorde de Dieu, de Dieu qui ne cesse pas d’agir en nous, si nous l’ ces jeunes, qui franchissent aujourd’hui un seuil, je vous demande ici, à Montbron et à La Rochefoucauld, et dans tout ce doyenné, de laisser le Dieu vivant passer par vous, par nous, pour devenir des signes de sa vie, la vie de Dieu qui, ici même, à travers nos corps, fait naître et renaître son Église.+ Claude DAGENS
S Signes Les signes sont des événements ou des expériences qui démontrent le pouvoir de Dieu. Ils sont souvent miraculeux. Ils marquent et annoncent de grands événements, comme la naissance du Sauveur, sa mort et sa seconde venue. Ils rappellent aux enfants de Dieu les alliances que le Seigneur a faites avec eux. Les signes peuvent aussi rendre témoignage d’un appel divin ou indiquer la désapprobation du Seigneur. Le mot signe est aussi utilisé dans les Écritures pour indiquer le souvenir d’un événement qui ne doit pas être oublié voir Exode 131-10. Renseignements supplémentaires Les signes sont associés aux dons de l’Esprit. Ils sont souvent une indication de la foi en Dieu. Jésus-Christ ressuscité a enseigné à ses disciples Les signes … accompagneront ceux qui auront cru » Marc 1617 ; voir aussi Mormon 924-25.Certaines personnes affirment qu’elles croiraient en Dieu ou en son œuvre si elles pouvaient recevoir un signe. Mais la foi ne vient pas par les signes, elle vient par l’intermédiaire du Saint-Esprit quand des personnes étudient les Écritures et cherchent, en priant, à apprendre le plan de Dieu. Le Seigneur a révélé La foi ne vient pas par les signes, mais les signes suivent ceux qui croient » D&A 639. De tels signes sont donnés aux personnes qui sont fidèles et obéissantes pour les fortifier dans leur foi et les aider à accomplir la volonté de que les signes sont associés à la fidélité, les incroyants se moquent souvent des croyants en demandant un signe. Lorsqu’il a tenté Jésus-Christ, satan a fait cette demande moqueuse voir Matthieu 43, 6, comme l’ont fait ceux qui ont crucifié le Christ voir Matthieu 2740, 42. Jésus a enseigné Une génération méchante et adultère demande un miracle » Matthieu 1239. Les signes ne sont pas donnés pour produire la foi mais pour confirmer la foi et bénir ceux qui sont aussi Foi ; Obéissance ; Seconde Venue de Jésus-Christ— Voir Ancrés dans la Foi, 2004, p. 183-184 Voir davantage Documentation d’étude supplémentaire Signe » Guide des Écritures
Le terme duâ» Au sens littéral, duâ » signifie appeler ». En général, dans les Textes religieux, duâ» désigne, précisément le fait d’appeler Dieu. En d’autres termes invoquer ». La duâ a toujours été l’arme favorite à laquelle recouraient les Prophètes et les pieux pour cheminer et pour exprimer d’abord la reconnaissance profonde de leur état de servitude mais aussi pour manifester leur désir et leur besoin de se rapprocher du Très-Haut. Le Prophète psl nous a rappelé que le meilleur acte d’adoration, après la lecture du Coran, c’est l’invocation. » Il nous a précisé aussi que l’invocation est la moelle de l’adoration ». Par ces paroles, il nous informe sur la place exceptionnelle de cet acte d’adoration qui n’est pas un acte d’adoration comme un autre. Il a un sens et une portée particulière que nous allons développer ici. Cette portée exceptionnelle trouve d’abord sa confirmation dans divers versets coraniques. On en citera que quatre, ceux qui sont, à notre humble avis, les plus fondamentaux 1/ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi, Je suis tout proche. Je réponds à l’appel quand mon serviteur Me fait appel. Qu’il cherche donc à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi. » Coran, Al-Baqara, 2/186 وَإِذَا سَأَلَكَ عِبَادِي عَنِّي فَإِنِّي قَرِيبٌۖ أُجِيبُ دَعۡوَةَ ٱلدَّاعِ إِذَا دَعَانِۖفَلۡيَسۡتَجِيبُواْ لِي وَلۡيُؤۡمِنُواْ بِي لَعَلَّهُمۡ يَرۡشُدُونَ ١٨٦ Dans ce premier verset, Dieu compatit à la détresse de Ses créatures et les encourage à faire appel à Lui. Il est Présent et disponible, II nous promet de venir à notre aide si nous prenons la peine de l’appeler et de répondre à Son appel. 2/ Votre Seigneur a dit Appelez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, en Enfer. » Coran, Ghafir, 40/60 وَقَالَ رَبُّكُمُ ٱدۡعُونِيٓ أَسۡتَجِبۡ لَكُمۡۚ إِنَّ ٱلَّذِينَ يَسۡتَكۡبِرُونَ عَنۡ عِبَادَتِيسَيَدۡخُلُونَ جَهَنَّمَ دَاخِرِينَ ٦٠ Dans ce second verset, l’invocation est présentée comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude. Ce verset affirme ensuite que l’invocation est un devoir car ne pas le faire conduit à une punition. Et enfin, ne pas invoquer Dieu est un signe manifeste d’orgueil. 3/ Dis Mon Seigneur ne se souciera pas de vous si vous ne L’invoquez pas et que vous appelez au mensonge. Vous en verrez bientôt la conséquence inéluctable. » Coran, Al-Furqan, 25/77 قُلۡ مَا يَعۡبَؤُاْ بِكُمۡ رَبِّي لَوۡلَا دُعَآؤُكُمۡۖ فَقَدۡ كَذَّبۡتُمۡ فَسَوۡفَ يَكُونُ لِزَامَۢا ٧٧ Dans ce troisième verset, Dieu affirme qu’Il prendra soin de Ses créatures mais à la mesure de l’intérêt que portera la créature à son Créateur. Et montrer de l’intérêt au Créateur, c’est d’abord L’invoquer. 4/ Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient repentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandé d’être délivré... » Coran, Az-Zumar, 39/8 ۞وَإِذَا مَسَّ ٱلۡإِنسَٰنَ ضُرّٞ دَعَا رَبَّهُۥ مُنِيبًا إِلَيۡهِ ثُمَّ إِذَا خَوَّلَهُۥ نِعۡمَةٗ مِّنۡهُنَسِيَ مَا كَانَ يَدۡعُوٓاْ إِلَيۡهِ مِن قَبۡلُ… Dieu dénonce ici l’ingratitude de ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversité, mais qui L’oublient, dès qu’ils pensent ne plus être dans le besoin. C’est une attitude ingrate pour au moins deux raisons tout d’abord, l’être humain est toujours dans le besoin du Très-Miséricordieux. Le propre de la créature est d’être dans le besoin permanent du Très-Généreux. Il doit donc L’invoquer en permanence. Ensuite, Invoquer Dieu que pour Lui demander est une mauvaise compréhension de la du’a. Invoquer c’est aussi et d’abord Le louer. En fait, en Islam, Invoquer porte deux significations distinctes. Les deux types de du’a Il existe ainsi 2 types d’invocations 1/ L’invocation de l’éloge ou duâ al-’ibâda. 2/ Et l’invocation de la demande ou duâ al-isti’âna. C’est Shaykh Ibn Taymiyya qui a désigné ces deux types d’invocations et a formulé ces deux dénominations duâ al-ibâda, et duâ al-istiâna qui reprennent en fait les deux termes présents dans le verset de la sourate Al-Fâtiha dans lequel on dit C’est Toi que nous adorons ibâda, on offre nos louanges à Dieu, et c’est à Toi que nous implorons l’aide istiâna, on demande à Dieu. » Coran, Al-Fatiha, 1/4 Quand on parle d’ invoquer », de faire duâ », ce qui vient immédiatement à l’esprit est la duâ al-Isti’âna, l’invocation de la demande. Pourtant la duâ al-ibâda, cette invocation du croyant s’adressant directement à Dieu pour lui faire des éloges, est une invocation incontournable. Ces deux types d’invocations à Dieu sont peut-être différents, mais elles sont totalement liées. L’une ne peut pas exister sans l’autre. Si on fait les éloges de Dieu, cela nous entraîne irrémédiablement à demander à Celui Qui répond toujours à celui qui L’appelle. De même, si on demande à Dieu, la bienséance voudrait qu’au préalable, on Lui fasse des éloges. C’est ce qu’a enseigné le Prophète psl. Ayant entendu un croyant adresser une demande à Dieu pendant la prière, il lui dit Lorsque l’un de vous accomplit la prière, qu’il commence par faire des louanges, puis qu’il fasse des bénédictions sur le Prophète ; puis, après cela, qu’il demande ce qu’il veut. » Tirmidhî Les 2 finalités de la duâ se rapprocher et se libérer Les deux finalités de l’invocation répondent aux deux préalables nécessaires pour vivre heureux dans ce monde et dans l’autre rechercher la proximité avec notre Créateur et préserver la liberté de Ses créatures. La première finalité de la duâ SE RAPPROCHER L’invocation répond au désir fondamental du croyant qui veut se rapprocher de Dieu pour Le connaitre. L’invocation est ce qui rapproche le plus l’homme de son Créateur. Certes, Dieu est toujours aussi proche de l’homme que sa veine jugulaire. » mais l’homme, très souvent, se laisse distraire de Dieu. Dieu le sait. Il nous a créés avec nos faiblesses et nos manques. Mais si l’être humain peut perdre ainsi l’avantage de cette proximité qu’il a potentiellement avec le Très-Haut, Il peut tout de même la retrouver par l’invocation. S’il le désire. Ainsi, Dieu nous fait savoir que l’univers qui nous entoure n’a pas été créé en vain Je n’ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils M’adorent, Je n’attends d’eux ni subsistance, ni nourriture. » Dhariyat 51/56-57 وَمَا خَلَقۡتُ ٱلۡجِنَّ وَٱلۡإِنسَ إِلَّا لِيَعۡبُدُونِ ٥٦ Et selon Ibn Abbas, le sens du mot M’adorent » ibada cité dans ce verset est celui de la connaissance de Dieu. Dieu nous a donc créés que pour ce seul objectif l’Homme doit aller vers la Connaissance de Dieu. Comment ? Tout simplement par cette première adoration qu’est l’invocation ! C’est pour cela que notre Prophète psl nous dit que l’invocation du’a est l’adoration même. » Tirmidhi Donc connaitre Dieu, c’est L’adorer, et L’adorer c’est L’invoquer. L’invocation, c’est l’expression de notre désir de Le connaitre et de Le reconnaitre. Dieu est ainsi satisfait de nous lorsque nous L’invoquons avec humilité et que nous reconnaissons Sa Toute-Puissance. Comme Il est mécontent de nous lorsqu’on délaisse les invocations car cela traduit ce sentiment ingrat d’autosuffisance vis-à-vis de Celui Qui nous a tout donné. La seconde finalité de la duâ SE LIBERER Dans l’adversité ou non, l’homme, qui est dans le manque permanent, a besoin d’exprimer et d’extérioriser ses douleurs et ses angoisses qui le rongent continuellement. L’homme, par nature, a besoin d’exprimer sa faiblesse, il voudrait qu’on le reconnaisse en prêtant attention à ses plaintes. C’est humain, justement. Mais il est rare que l’expression et la reconnaissance de nos faiblesses riment avec préservation de notre fierté. Le Croyant, qui récuse toute forme de servitude vis à vis d’un autre que Dieu, trouve donc dans l’invocation un espace naturel et sain qui lui permet d’exprimer ce besoin d’amour, de sollicitude et d’apaisement dont ont besoin nos cœurs et nos âmes. La seule faiblesse dont le croyant peut certainement se prévaloir sans aucune honte est bien celle qu’il exprime dans son intimité et avec amour, face à l’Unique, son Créateur. Le fait de le faire vis à vis de Dieu lui permet de lui éviter de le faire trop souvent vis à vis de son prochain et le protège ainsi de toute tentative malsaine de domination. C’est donc la soumission de l’Homme à l’Unique qui fait de lui un être libre. Le lien des cœurs et des âmes par la du’a Parmi les manières les plus nobles et les plus méritoires d’invoquer Dieu, c’est le fait d’invoquer en faveur des autres. C’est une manière d’apprendre à s’effacer, à se décentrer même lorsqu’on est dans le besoin. C’est un type d’invocation que Dieu cite dans le Coran Quand Abraham dit Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu’à mes parents et aux croyants le jour où nous rendrons les comptes. » Coran, Abraham, 14/41 رَبَّنَا ٱغۡفِرۡ لِي وَلِوَٰلِدَيَّ وَلِلۡمُؤۡمِنِينَ يَوۡمَ يَقُومُ ٱلۡحِسَابُ ٤١ Ou lorsque Dieu dit au prophète Muhammad psl Et demande pardon pour toi ainsi que pour les croyants et les croyantes. » Coran, Muhammad, 47/19 فَٱعۡلَمۡ أَنَّهُۥ لَآ إِلَٰهَ إِلَّا ٱللَّهُ وَٱسۡتَغۡفِرۡ لِذَنۢبِكَ وَلِلۡمُؤۡمِنِينَ وَٱلۡمُؤۡمِنَٰتِۗ وَٱللَّهُيَعۡلَمُ مُتَقَلَّبَكُمۡ وَمَثۡوَىٰكُمۡ ١٩ Et aussi lorsque nous disons tous lors de nos prières rituelles pendant le tashahud Paix sur nous ainsi que sur les serviteurs pieux. » Il y a en fait trois finalités dans ce type d’invocation pour autrui 1/ Cela renforce les liens d’amour entre les croyants de toute époque et permet de renforcer les liens de parenté, les liens conjugaux, etc. comme il est dit dans ce verset Seigneur, pardonne-nous ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la Foi. » Coran, Al-Hashr, 59/10 …رَبَّنَا ٱغۡفِرۡ لَنَا وَلِإِخۡوَٰنِنَا ٱلَّذِينَ سَبَقُونَا بِٱلۡإِيمَٰنِ… ١٠ 2/ Invoquer pour les pieux, c’est aussi une manière d’exprimer le souhait de vouloir être "avec ceux que Dieu a comblés de bienfaits parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux. » Coran, An-Nisa’, 4/69 …مَعَ ٱلَّذِينَ أَنۡعَمَ ٱللَّهُ عَلَيۡهِم مِّنَ ٱلنَّبِيِّۧنَ وَٱلصِّدِّيقِينَ وَٱلشُّهَدَآءِوَٱلصَّٰلِحِينَۚ وَحَسُنَ أُوْلَٰٓئِكَ رَفِيقٗا ٦٩ 3/ Cette invocation est enfin une gratitude envers ces belles personnes qui ont tant fait pour l’Islam et invoquer pour ces personnes, c’est s’accorder une compagnie pieuse dans notre cheminement vers Dieu. Donc invoquer pour autrui crée du lien avec nos frères et sœurs dans la foi, vivants ou morts, présents ou non. Cela démontre notre désir appartenir et de vivre intimement au diapason avec cette communauté de foi en dépassant toutes les limites du temps et de l’espace. C’est une marque de gratitude, de générosité, d’amour et de solidarité exceptionnelle du croyant qui cherche la compagnie des prophètes et des êtres les plus vertueux. Quelle différence entre l’évocation et l’invocation ? En langue française, nous avons des difficultés à percevoir la différence entre l’évocation et l’invocation qui correspond pourtant à deux manières différentes d’appeler Dieu. L’évocation, dans le sens général et commun du terme, est la représentation mentale d’un objet en son absence. On évoque ainsi une personne absente, des vacances passées ou un plat qu’on a apprécié. La capacité à évoquer est indispensable pour permettre à chacun la mémorisation, la compréhension, la réflexion, ou même l’imagination créatrice. L’évocation repose donc sur des images mentales qu’on se construit dans nos têtes. Les processus mentaux suivent ainsi le chemin suivant Perception externe par l’utilisation de nos sens-> Évocation interne-> Méditation/Réflexion-> Action On dresse le profil pédagogique et cognitif d’une personne à partir de sa capacité à évoquer, et non pas seulement par sa capacité à utiliser correctement ses sens. D’ailleurs nous sommes presque tous à la fois auditif», visuel», mais nous nous différencions dans l’étendue, la rapidité et la manière de nous construire des images mentales dans nos têtes et nos cœurs ?. Perception et évocation Nous savons tous qu’il y a une grande différence entre la réalité que nous percevons et l’évocation que nous faisons de cette perception. Le cheminement de l’évocation réalité->perception présente du réel->évocation de notre perception passée est un cheminement intime et très subjectif. Deux personnes qui observent un même objet ne verront certainement pas la même chose. Et s’ils doivent évoquer cet objet en son absence, ils n’auront certainement pas la même évocation de l’objet. Car cela dépendra non seulement d’une perception subjective de leur sens mais aussi et surtout des sentiments et des émotions qui se sont produits lors de cette perception. Et plus notre cerveau se construit, plus le réel nous échappe, parce qu’il devient qu’une construction, que le fruit de multiples interprétations basées sur l’expérience, les préjugés ou des connaissances qui se sont accumulées et qui nous font évoluer dans la manière de percevoir et d’évoquer le monde. Une incapacité à évoquer ? Certaines personnes, quand elles perçoivent le monde réel, se sentent parfois incapable de déclencher ce qui qu’entraînerait l’évocation. Cela arrive lorsque nous refusons à rechercher le sens profond des choses, leur essence qui souvent nous rappelle à nos responsabilités et nous impose de réfléchir au sens premier de cette vie. Par orgueil, par peur, par ignorance ou par insouciance, on sombre dans la facilité et on préfère ainsi éviter d’évoquer. Et on se réfugie parfois dans l’action tout azimut pour compenser notre inconscience. C’est ce qu’on pourrait appeler une incapacité spirituelle à méditer par l’agitation permanente. C’est souvent le cas lorsque nous sommes que dans la réaction face aux multiples événements de la vie. Ne comprenant plus le sens et l’utilité de la méditation, on ne perçoit plus la création comme un monde de signes appelant au souvenir de Dieu. Le monde n’est qu’une multitude de stimulis nous faisant agir et réagir en permanence. Absorber par les tracas et épreuves de nos vies, nous passons d’une crise à une autre, d’une angoisse à une autre sans tenter d’en comprendre le sens profond, sans pouvoir donner un sens à tous cela. Parfois ce sont des réactions émotionnelles débordantes et mal gérées qui nous empêcheront d’évoquer le sens profond des choses. La personne se trouve ainsi comme paralysée et égarée dans son émotivité. C’est une incapacité à méditer par excès d’émotion, une agitation fébrile qui est la traduction d’une fuite de celui qui est incapable de voir dans sa vie la présence du divin. Cela est manifeste lorsqu’on se conçoit que dans l’agir et qu’on pense avec prétention que, seuls, nos actions fondent le réel. Ou lorsqu’on ne maitrise plus nos émotions, ni nos passions et lorsqu’on finit par se laisser gouverner que par elles. Un tel type de comportement ne permet ni l’invocation ni l’évocation. Car pour évoquer et invoquer, il faut apprendre à être à l’écoute du monde et apprendre à se décentrer, apprendre à gérer son ego. Et c’est en multipliant l’invocation comme l’évocation que nous nous éduquons à être dans de telles dispositions. Évocation et Invocation, deux manières de répondre à un seul et même appel Ces deux mots, invocation et évocation, ont la même racine vocation latine vocare en latin qui veut dire appeler », le même sens que le mot arabe du â. Dans le sens religieux et islamique, c’est donc l’appel à/pour Dieu. Les deux mots – invocations et évocations – diffèrent par le lieu de l’appel mais pas sur le destinataire de l’appel Dieu. Pour l’un c’est IN vocare » invocation, et l’autre c’est EX vocare » évocation. L’un c’est l’appel du dedans. Et l’autre, c’est l’appel du dehors – L’appel vers Dieu à partir du cœur dedans, invocation. – Et l’’appel vers Dieu à partir de la création dehors, évocation. L’invocation est intérieure in vocare car elle consiste à faire vivre nos qualités à partir de la méditation par le cœur, par une relation directe, on invoque dans son cœur le Très-Haut que l’on voudrait approcher. Du cœur, on fait donc appel à son intériorité sa fitra pour accéder à la connaissance de Dieu et ainsi avoir une autre perception du monde qui nous entoure. C’est un mouvement du dedans cœur vers le dehors création. L’évocation par contre est extérieure ex vocare, cela consiste à l’utilisation de ses sens extérieurs observation, écoute, parole ou autre pour percevoir et comprendre les signes de la création, et ainsi la présence de Dieu dans le monde et de la faire manifester dans son cœur. C’est donc, ici, un mouvement du dehors création vers le dedans cœur. Invocation et évocation ont donc tous deux le même objectif Aller vers la connaissance de Dieu en s’ouvrant à Sa Lumière dans son cœur invocation ou en méditant Ses signes dans la Création évocation. Pourquoi le négateur ne peut ni invoquer ni évoquer Lorsque Dieu décide de la perte de l’une de Ses créatures qui a décidé de renier Son Créateur, Dieu fait en sorte que ce négateur ne puisse ni invoquer ni évoquer. Pour cela, Dieu lui retire tous les moyens de son invocation invocare, c’est à dire toute possibilité d’utiliser de son cœur et de son entendement que Dieu a décidé de sceller. Et Dieu lui retire aussi tous les moyens de l’évocation exvocare, c’est-à-dire toute possibilité de comprendre le monde car ses sens, sa vue, sa perception du monde sont totalement voilés. C’est ainsi le sens de ce verset où Dieu dit Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue…» Coran, Al-Baqara, 2/7 خَتَمَ ٱللَّهُ عَلَىٰ قُلُوبِهِمۡ وَعَلَىٰ سَمۡعِهِمۡۖ وَعَلَىٰٓ أَبۡصَٰرِهِمۡ غِشَٰوَةٞۖ وَلَهُمۡ عَذَابٌعَظِيمٞ ٧ Le cheminement de la connaissance équilibrée de Dieu par son invocation et son évocation se fait donc avec l’aide de ces trois moyens que nous devons préserver 1/ LE COEUR Avec le recueillement dans la lumière des cœurs en méditant et en louant son Seigneur 2/ LA CRÉATION Avec la méditation sur les signes de la création en implorant et en remerciant le Créateur. 3/ LE CORAN C’est le Livre du discernement, signe et lumière à la fois, la Révélation est là pour nous rappeler la méthode et la voie que nous devons emprunter pour vivre cet équilibre et cet harmonie. La respiration spirituelle du croyant se trouve donc dans ces mouvements d’aspiration par l’évocation et d’expiration par l’invocation. Le croyant chemine ainsi en se nourrissant des signes de Dieu dans le monde qui font vivre son coeur qui, lui-même, par sa lumière, fera rayonner sa réalité. Invocations et évocations ne sont en fait que des appels vers Lui qui répondent à l’appel de Sa parole dans le Coran, à l’appel de Sa lumière dans nos cœurs et à l’appel de Ses signes dans la création. YM
L’appel au ministère est généralement un processus qui passe par certaines étapes. D’abord Dieu appelle un homme, Il le consacre, le prépare en secret, le remplit de Son onction et enfin Dieu l’établit dans le ministère. Il est important de savoir certaines choses concernant l’appel au ministère, avant d’affirmer que l’on est réellement appelé. 1. Un appel divin et non humain. Hébreux 5. 1- 4 LSG En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés. Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage. Et c’est à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés, comme pour ceux du peuple. Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron. » Actes LSG Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit Mettez-Moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle Je les ai appelés. » L’appel au ministère vient de Dieu Lui-même; on ne s’improvise pas pasteur, prophète, évangéliste, etc., à cause des talents humains qu’on aurait manifestés naturellement comme l’art oratoire ou une grande intelligence. Ce n’est pas non plus parce que l’on a été désigné par son pasteur que l’on peut prétendre être un appelé au ministère. De la même manière que l’on ne peut pas prétendre être l’employé d’une entreprise sans la reconnaissance officielle des dirigeants de cette entreprise, on ne peut pas non plus se lancer dans le ministère sans l’approbation de Dieu. L’appel au ministère vient exclusivement de Dieu est c’est selon Sa Volonté souveraine. 2. Un appel avant même la naissance. Jérémie LSG Avant que Je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, Je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, Je t’avais consacré, Je t’avais établi prophète des nations. » Galates LSG Mais, lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par Sa grâce. » Ces deux passages bibliques nous montrent premièrement que l’appel au ministère vient bien avant la naissance naturelle. Dieu qui est omniscient et qui fait toute chose pour un but a créé chaque être humain avec une mission précise pour sa génération. Et Dieu ne fait pas un travail à moitié; Il est Celui qui donne une vision mais avec la provision qui va avec. Celui qui est appelé a également reçu de Dieu bien avant sa naissance des dons qui sont enfouis mais qui se révèlent peu à peu après la nouvelle naissance. Le pays, l’environnement familial, l’époque, la race, le contexte social ou politique ont été prévus par Dieu afin que Son ministre soit une solution pour les problèmes de son temps. Deuxièmement, ces passages nous montrent que le couloir de notre appel est défini d’avance par Dieu Lui-même. Dieu avait déjà établi Jérémie comme prophète des nations bien avant qu’il ne fût sorti du sein de sa mère et c’est également le cas de l’apôtre Paul qui avait été établi apôtre non par une volonté humaine mais par la volonté de Dieu, comme nous pouvons le lire dans Galates LSG Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui L’a ressuscité des morts ». Le ministère spécifique auquel nous sommes appelés et le message que nous porterons aux nations n’est pas défini par nous, ni par quelqu’un d’autre mais par Dieu Lui-même. 3. Comment savoir que je suis appelé? Vouloir exercer le ministère est une chose noble, encore faut-il y être appelé. Ci-dessous quelques indices pour s’en convaincre 1 Timothée LSG Cette parole est certaine Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement. Il faut qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. Il faut qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté; Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu? Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable. Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d’un gain sordide, conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. Qu’on les éprouve d’abord, et qu’ils exercent ensuite leur ministère, s’ils sont sans reproche. » Lire également Tite 1. 7-10. De ce passage, nous pouvons tirer plusieurs leçons nous permettant de reconnaître quelques signes évidents d’appel authentique au ministère. A. L’aspiration. Aspirer signifie tendre vers, ou porter son désir vers quelque chose. Nous devons avoir une certaine aspiration à cette charge, éprouver un certain amour pour l’œuvre de Dieu au travers du ministère de la Parole. Ceci se manifeste par un désir profond qui brûle comme un feu au dedans de nous, Comme le prophète Jérémie l’a expérimenté dans Jérémie LSG Si je dis Je ne ferai plus mention de Lui, je ne parlerai plus en Son nom, il y a dans mon cœur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis. » B. La discipline. Comme le dit un certain adage il n’y a pas de disciples sans discipline, ni princes sans principes ». Celui qui croit avoir reçu l’appel au ministère doit être un homme de principe et un homme discipliné. Peu importe son âge, il doit refléter le caractère de Christ dans sa conduite et dans ses relations. 1 Timothée LSG Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. » Il doit être maître de soi, un modèle dans sa génération. Il doit mener une vie de sanctification et vivre dans la crainte de Dieu. Si nous ne sommes pas assez disciplinés aujourd’hui, ce n’est pas forcément un signe que nous ne sommes pas appelés mais certainement un signe que l’on n’est pas encore prêt. C. L’amour de La Parole. Le futur ministre doit éprouver un amour profond pour la Parole, non pas d’abord un amour pour la prédication mais surtout pour la méditation des écritures. Comme le dit ce passage d’Ezéchiel LSG Il me dit Fils de l’homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que Je te donne! Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel. » Il doit aussi aimer l’enseignement pour avoir des fondements solides sur la saine doctrine comme il est dit dans Tite LSG attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs. » Il doit également aimer la lecture et savoir distinguer la bonne prédication de la mauvaise prédication prédication superficielle. 1 Timothée LSG jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. » de la compagnie. L’on entend souvent un mythe selon lequel l’homme de Dieu doit être un homme solitaire. Ceci n’est pas vrai, car Christ Lui-même était souvent accompagné de Ses disciples; Il ne se retirait que pour vaquer à la prière mais Il se plaisait bien de la compagnie de Ses disciples. Et nous en avons la preuve dans Matthieu LSG Et Il vint vers les disciples, qu’Il trouva endormis, et Il dit à Pierre Vous n’avez donc pu veiller une heure avec Moi! ». Un ministre de Dieu dans la nouvelle alliance n’est pas comparable aux prophètes de l’ancienne alliance qui vivaient dans des cavernes ou dans les déserts comme Jean Baptiste. D’ailleurs, l’image que nous avons du serviteur de Dieu à l’exemple de Jésus-Christ, c’est celui du berger qui vit au milieu de ses brebis. Non seulement le ministre de Dieu doit aimer la compagnie des autres mais les autres également doivent apprécier sa compagnie. E. Le désintéressement. Une personne désintéressée est une personne qui n’a aucun intérêt moral ou matériel pour certaines choses et l’argent et les biens matériels en particulier. Il ne fait rien pour son intérêt particulier. Celui qui est appelé ne doit pas voir le ministère comme un moyen d’enrichissement personnel mais comme un service dont la rémunération est divine. Le Seigneur Jésus donna Lui-même ce conseil à Ses disciples dans Luc LSG Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. » La motivation ne doit pas être la gloire humaine, les gains ou les éloges mais la gloire de Dieu. Le ministère n’est pas un moyen pour réaliser ses propres rêves, mais c’est un privilège que l’on a reçu afin de faire avancer le Royaume de Dieu. Le ministre de Dieu ne devrait donc pas chercher la gloire humaine au détriment de la gloire de Dieu. F. Le témoignage des autres. Même si l’appel est divin, il ne peut pas outrepasser l’autorité établie par Dieu. Nous devons également avoir la reconnaissance de notre appel par le pasteur de l’église où nous œuvrons car, ce n’est pas le fruit du hasard si nous sommes aux pieds de quelqu’un; Dieu nous mettra toujours sous la couverture spirituelle d’un homme de Dieu, pour un but précis et Dieu reconnait également cette autorité spirituelle établie sur nous. Nous pouvons aussi confirmer notre appel par un message prophétique confirmant nos convictions internes, ou encore le témoignage des frères et des sœurs dans la foi.
les signes de l appel de dieu