Lalégende du colibri. Broché – Illustré, 25 mai 2016. Livraison GRATUITE (0,01€ pour les livres) en point retrait (selon éligibilité des articles). Détails. Un jour, il y eut un immense incendie dans la forêt. Les animaux terrifiés assistaient impuissants au désastre. Situédans le village classé de Lyons-la-Forêt, Les Lions de Beauclerc est une étonnante petite auberge qui mêle le raffinement et l’insolite à un accueil sympathique et délicat. Les chambres, décorées de meubles anciens donnent un esprit authentique au lieu. Vous pourrez profiter de la terrasse fleurie avant de découvrir le 7 Un mobile « animaux de la forêt ». Pour endormir votre enfant en musique et tout en douceur, le mobile est un accessoire qui a fait ses preuves. Et dans une chambre à la déco esprit forêt, il vous faut évidemment un mobile avec des chouettes, des renards et des lapins pour être dans le ton ! 8. Une licorne à LED. Ily avait une lettre sous le chien. Dans la forêt, Ivan a vu un chien attaché à un arbre. Il y avait une lettre sous le chien. Cette semaine de travail pour Kolya s’est avérée très difficile. Les restes dans les entrepôts n’étaient pas d’accord, les Parcoureznotre sélection de cadeau d'animaux de forêt : vous y trouverez les meilleures pièces uniques ou personnalisées de nos boutiques. Lesanimaux et les branches de la forêt mettront parfaitement en valeur le prénom de votre enfant. Cela ne fait aucun doute, vos proches seront attendris par cette belle nouvelle. A l’intérieur du Faire-part Naissance Forêt Enchantée inscrivez un joli petit mot accompagné du prénom de votre enfant, de sa date et de son heure de naissance, de son poids et de sa taille. NZDQS3. Carte Cadeau Wishlist Devenez partenaire Chèque vacances Besoin d'aide ? FR 223 hébergements trouvés dans 73 domaines Toutes les cabanes dans les arbres en France pour vos nuits insolites Réalisez un rêve d’enfant...Dormez dans une cabane ! Qui n’a jamais rêvé de dormir dans une cabane en bois, nichée dans un arbre, parfois même à plusieurs mètres de hauteur ? Que vous soyez des enfants de la ville ou de la campagne, la cabane fait partie de votre enfance. Construite avec des branches, des coussins, des draps ou des couvertures, installée au fond du jardin, dans la chambre, dans une forêt, sous un lit ou entre deux armoires... Il suffisait d’un peu d’imagination pour s’amuser tout un week-end ! Petits et grands se rappellent forcément de ces cabanes faites maison, bien qu’elles ne plaisaient pas toujours à Papa et Maman. ; Et si cette époque n’était pas révolue ? Et si, le temps d’une escapade, d’un week-end, vous retrouviez les joies de l’enfance ? Partez pour un séjour atypique, écologique et responsable en alliant voyage, bien-être et respect de la nature ! Toutes de bois vêtues, elles se fondent parfaitement bien dans le paysage et permettent de profiter de la tranquillité environnante, sans la dénaturer. Retrouvez-vous le temps d’un séjour au sein d’une nature encore préservée. Une aubaine pour les amoureux du grand air, une idée cadeau parfaite pour ceux et celles qui aiment l’aventure ! Des cabanes dans les arbres pour tout le monde Aujourd’hui, les cabanes dans les bois ont conquis le monde de l’insolite, et vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir sauter le pas de l’expérience d’une nuit atypique ! Pourquoi ne pas vous laisser tenter par une de nos superbes cabanes dans les arbres ? Avec une sélection de plus de 200 hébergements perchés, vous trouverez forcément celle qu’il vous faut ! Endormez-vous la tête dans les étoiles, réveillez-vous avec le chant des oiseaux... Il y en a pour tous les goûts délicatement rustiques pour les aventuriers, simplement originales pour les âmes bohèmes ou luxueusement équipées pour les cocooners, en quête de confort. Plusieurs de nos cabanes dans les arbres mettent à votre disposition des jacuzzis et bains nordiques écologiques en harmonie avec la nature paisible qui entoure ces lieux d’exception. Parfait pour un weekend en amoureux, une escapade familiale ou un séjour bien-être ! Car oui, vous pourrez vous détendre et vous relaxer dans votre spa, tout en observant les mille et une beautés des environs. Si vous souhaitez au contraire profiter d’un séjour fort en sensations, n’hésitez pas à défier le vertige dans nos cabanes perchées à plus de 10 mètres de hauteur ! Mettez-vous dans la peau de Tarzan et Jane et admirez les nombreux paysages qui vous entourent à travers les feuillages. Et pour encore plus d’aventures, optez pour les cabanes dans les arbres avec pont de singe, filet ou tyrolienne volez comme un oiseau, flottez dans les airs ou lancez-vous dans le vide. Vivez un instant hors du temps, à vous couper le souffle ! Restez perchés où que vous soyez ! Dans les forêts, au beau milieu des montagnes ou au-dessus d’un lac, préparez-vous à vivre une expérience inoubliable ! La répartition exceptionnellement large de nos cabanes dans les arbres sur toute la France vous offre des univers variés et des panoramas époustouflants. Dans les Côtes-d’Armor et le Finistère, vous profiterez d’une grande proximité avec la houle Atlantique ; en Ardèche, vous retrouverez le charme d’une campagne souvent recouverte de neige en hiver ; dans le Tarn et Garonne, vous explorerez la richesse de la gastronomie locale. À chaque destination sa particularité, de quoi redécouvrir nos belles régions françaises sous un angle nouveau ! Partez pour l’endroit de vos rêves et retrouvez votre âme d’enfant avec nos cabanes en bois. En famille, en couple ou bien que vous fassiez cavalier seul, il y aura forcément une cabane dans les arbres qui comblera vos attentes ! Lire plus Masquer Nouveau Aima Caban'Aspe Accous Pyrénées-Atlantiques, 64 Venez découvrir la cabane perchée Aima, qui veut dire aimer en Béarnais, car elle a été construite en y mettant beaucoup... Capacité d'accueil 2 personnes Hauteur 6m Accès Escalier Âge minimum 18 ans Monkey Tree La Grande Noë Moulicent Orne, 61 Qui dit Monkey Tree .... dit Pont de Singe... !!!! Il vous faudra emprunter un pont de singe avant de pouvoir... Capacité d'accueil 5 personnes Hauteur 7m Accès Escalier Âge minimum 2 ans Les Indiens Achuar montrent qu’une autre relation à la nature est possible. Pour l’anthropologue Philippe Descola, il est temps de penser un monde qui n’exclut pas l’eau, l’air, les animaux, les plantes… Il faut parfois partir, quitter son monde, pour mieux en cerner les contours. Il y a quarante ans, l'anthropologue Philippe Descola, aujourd'hui professeur au Collège de France, a laissé derrière lui Paris, la France et l'Europe pour une immersion de trois ans chez les Indiens Achuar, en Amazonie. L'aventure intellectuelle du jeune philosophe gauchiste faisait soudainement un pas de côté » elle allait conduire Descola dans les méandres d'une réflexion fascinante sur la façon dont les sociétés humaines conçoivent les relations entre humains et non-humains et composent » ainsi leurs mondes. Car il n'existe pas, malgré les apparences, un monde donné qui serait le même pour tous, mais des mondes, dont chaque être humain ou non humain, ou chaque collectivité, a une vision et un usage particuliers, liés à son histoire et à ses aptitudes physiques. Ces mondes se recoupent, se superposent ou se différencient. Etudier les principes de leur composition », c'est tout l'art de l'anthropologue ! Neuf ans après son chef-d'œuvre – Par-delà nature et culture –, Descola revient, dans un livre d'entretiens – La Composition des mondes –, sur le grand arc parcouru. Et jamais le pas de côté » initial n'a semblé aussi pertinent pour affronter les grands problèmes contemporains. Quand vous étiez jeune, aviez-vous déjà l’idée de cette diversité des mondes ?Non, elle m'est venue progressivement. Avant de partir sur le terrain, j'étais, comme beaucoup de jeunes de ma génération, un militant d'extrême gauche pour qui le problème immédiat était la révolution, pas la diversité des façons de vivre. Les questions écologiques étaient secondaires, voire réactionnaires », car elles détournaient du combat véritable la fin de la domination capitaliste. Pourtant, j'avais conscience qu'il existait des mondes différents du mien. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait quitter la philosophie universitaire, qui, à mes yeux, se posait trop de questions sur elle-même et reprenait inlassablement les mêmes problèmes depuis l'Antiquité grecque. Il m'a tout d'un coup semblé préférable d'examiner comment certains peuples répondaient, dans leurs modes de vie, plutôt que dans un discours théorique, aux questions que nous nous posons tous. © James MORGAN/PANOS-REA “Depuis des millénaires, les Amérindiens modifient la composition de la forêt.” Quel rôle ont joué dans votre décision de partir les menaces qui pesaient sur l’environnement ?Dans les années 60 et 70, on ne parlait pas du tout du climat, de l'érosion ou de la biodiversité le nucléaire était le point de fixation des questions environnementales. Or, ce que je vais découvrir en Amazonie, c'est le processus de destruction des environnements que l'on qualifie de naturels »... mais qui sont en partie le produit d'actions humaines, comme l'ont montré mes travaux et ceux d'autres anthropologues. Depuis des millénaires, en effet, les Amérindiens modifient la composition de la forêt. Ils l'ont transformée en macro-jardin, en plantant un peu partout des espèces utiles aux humains. Du coup, lorsqu'ils déforestent, les grands propriétaires terriens dévastent l'Amazonie sur plusieurs plans ils anéantissent les conditions de vie des peuples locaux ; ils réduisent la biodiversité ; ils détruisent les sols privés du couvert forestier ce qui entraîne des conséquences en chaîne sur le climat local ; et ils mettent fin à un système de fabrication de l'environnement tout à fait original. Spécial Brésil “Les Indiens d'Amazonie vivent dans un monde qui leur a été volé”, Eduardo Viveiros de Castro Ce départ chez les Achuar, c’était aussi l’aventure...L'enquête ethnographique, c'est un saut dans l'inconnu, tellement excitant. Etre transporté dans un monde ou rien n'est familier – ni l'environnement, ni le langage, ni les techniques – est un privilège extraordinaire. On se dépouille de ses oripeaux, on endosse la vie des autres... J'ai rejoint une population qui avait longtemps refusé tout contact pacifique avec l'extérieur et n'avait croisé les premiers missionnaires que peu de temps avant mon arrivée les ethnologues arrivent toujours après les missionnaires !. Dans ce type d'enquête, on ne sait jamais pour combien de temps on part, on espère juste rester le plus longtemps possible, parce que c'est indispensable pour comprendre les gens qu'on va étudier. Moi, il m'a fallu trois ans, de 1976 à 1979. Qu’apportiez-vous dans vos bagages ?Nous – c'est-à-dire mon épouse et moi, car nous avons fait une grande partie de cette expérience en couple – avions avec nous une petite marmite et 2 kilos de riz, de quoi tenir trois jours une fois que notre guide nous aurait lâchés. Et quelques cadeaux des choses utiles, hameçons, cotonnades, fil à pêche... et des perles de verre. Des collègues amazonistes » – et Claude Lévi-Strauss lui-même – m'avaient averti que les perles remportaient un grand succès. Le premier contact effectué, nous nous sommes établis dans un village – où l'habitat était d'ailleurs très dispersé – avant d'élargir notre périmètre. Ce que j'ai d'abord considéré comme une croyance était en réalité une manière d'être au monde» dit Philippe Descola à propos de l'animisme des Achuar. © James MORGAN/PANOS-REA “Mon épouse et moi appartenions à une nouvelle catégorie’...” Qui étiez-vous, pour les Achuar ?Ils avaient très peu de contacts avec l'extérieur, n'avaient jamais voyagé, et ne possédaient évidemment pas de télévision. Les Blancs avec lesquels ils avaient eu à traiter étaient des militaires, des commerçants itinérants, ou bien des missionnaires. Mon épouse et moi appartenions à une nouvelle catégorie », et les Achuar ne savaient pas vraiment, au début, où nous ranger. Ils voyaient les Blancs comme des tribus analogues à la leur, mais disséminées dans la forêt, un peu plus loin que celles avec lesquelles ils avaient l'habitude d'échanger – ou de se battre. Ces tribus étaient caractérisées par leurs tenues et leurs coiffures, comme les militaires équatoriens en uniforme et les missionnaires américains en chemisette à manches courtes et jean. Comme nous portions les mêmes Pataugas, des sacs à dos de la même couleur et des Opinel identiques – tous achetés au Vieux Campeur, à Paris –, cela faisait de ma femme et moi les membres d'une même tribu aux yeux des Achuar... Avec le recul, je crois que nous avons été bien reçus par ces derniers parce que nous leur fournissions une distraction. Ils nous posaient plus de questions que nous ne leur en posions ! Comment définir l’animisme, qui, selon vous, caractérise la relation des Achuar avec la nature ?L'animisme est la propension à détecter chez les non-humains – animés ou non animés, c'est-à-dire les oiseaux comme les arbres – une présence, une âme » si vous voulez, qui permet dans certaines circonstances de communiquer avec eux. Pour les Achuar, les plantes, les animaux partagent avec nous une intériorité ». Il est donc possible de communiquer avec eux dans nos rêves ou par des incantations magiques qu'ils chantent mentalement toute la journée. A ceci s'ajoute que chaque catégorie d'être, dans l'animisme, compose son monde en fonction de ses dispositions corporelles un poisson n'aura pas le même genre de vie qu'un oiseau, un insecte ou un humain. C'est l'association de ces deux caractéristiques, intériorité » et dispositions naturelles », qui fondent l'animisme. Vous voilà fort éloigné de votre boîte à outils européenne...Chez nous, en effet, seuls les humains ont une intériorité, eux seuls ont la capacité de communiquer avec des symboles. En revanche, côté physique, tous les êtres – humains comme non humains – sont régis par des lois physiques universelles identiques nous habitons le même monde », les lois de la nature sont les mêmes pour tous, que l'on soit homme, insecte ou poisson. Entre les Achuar et moi s'exprimaient donc deux façons totalement différentes de considérer les continuités et discontinuités entre l'homme et son environnement. © James MORGAN/PANOS-REA “Les femmes Achuar traitent les plantes comme si c’étaient des enfants.” Quelles sont les conséquences concrètes de cette conception du monde pour les Achuar ?Les femmes Achuar traitent les plantes comme si c'étaient des enfants. Et les chasseurs traitent les animaux comme si c'étaient leurs beaux-frères. Dans cette société, ce ne sont pas les classes sociales ou les catégories de métiers qui distinguent les êtres entre eux, mais leurs liens de parenté, et plus précisément la distinction entre parents consanguins et parents par alliance. Les plantes sont traitées comme des consanguins des enfants, alors que les animaux chassés par les hommes sont des beaux-frères. Voir les Achuar traiter les plantes et les animaux comme des personnes m'a bouleversé ce que j'ai d'abord considéré comme une croyance était en réalité une manière d'être au monde, qui se combinait avec des savoir-faire techniques, agronomique, botanique, éthologique très élaborés. Parlez-nous de leur organisation...L'habitat est dispersé, donc il n'y a pas à proprement parler de village ». Il n'y a pas de chef, pas d'Etat, pas de spécialistes des rituels. Chacun est capable de parler avec les non-humains, il n'existe ni divinité, ni culte particulier. Ces groupes ne possèdent en fait aucun des organes permettant de structurer normalement » les sociétés. Qu'est-ce qui les fait donc tenir ensemble ? Leur lien avec la nature ! Le fait que leur vie sociale s'étend bien au-delà de la communauté des humains compense l'absence d'institutions sociales. A la rencontre d'un peuple d’Amazonie à la langue unique Quel était leur rapport au travail ?J'ai fait une enquête minutieuse sur ce que les Achuar mangeaient, et sur le temps qu'ils consacraient à chacune de leurs activités. Ils travaillaient environ trois heures par jour, et cela suffisait pour assurer une production remarquable, tant en quantité en calories qu'en qualité en terme d'équilibre alimentaire. On est bien au-delà des prescriptions de la FAO ! L'usage qu'ils faisaient de leur environnement est extrêmement efficace, et ce dernier, c'est vrai, est naturellement productif, avec son abondance de poisson, de gibier, d'insectes, auxquels s'ajoutent les plantes cultivées – entre quarante et cinquante espèces différentes. Mais leur façon de composer le monde n'est pas pour rien dans cet équilibre. Séparer l'homme et la nature, comme nous le faisons en Occident, a transformé cette nature en ressources », soumises au contrôle des hommes. Conséquence positive le monde devient un champ de phénomènes qu'on peut étudier, la science émerge. Mais la nature transformée en ressources » devient muette, inanimée », on peut l'utiliser comme bon nous semble, au détriment des autres espèces et, à terme, des humains. Dès le départ, les conditions sont donc réunies pour une dévastation de la planète. Philippe Descola à l'époque où il étudiait les Achuar, entre 1976 et 1979. Successeur de Claude Levi-Strauss, il est titulaire d'une chaire d'anthropologie de la nature au Collège de France. © DR “Une bonne politique écologique se pratique d’abord à l’échelle locale” Sur quels principes efficaces peut-on fonder une politique écologique ?Une bonne politique écologique se pratique d'abord à l'échelle locale – celle du quartier, du village, de collectivités qui décident de maîtriser la gestion des ressources communes, l'eau, l'air, l'énergie. C'est l'encouragement de ces politiques qui permettra d'aller vers un mieux vivre moins destructeur pour l'environnement. Reste que, jusqu'à maintenant, dans les rapports entre humains et non-humains, ce sont toujours les humains qui produisent les normes. Nous aurons accompli un grand pas le jour où nous donnerons des droits non plus seulement aux humains mais à des écosystèmes, c'est-à-dire à des collectifs incluant humains et non-humains, donc à des rapports et plus seulement à des êtres. Ce serait une révolution...Cela suppose en effet un bouleversement des concepts avec lesquels nous pensons la vie politique, la souveraineté, l'Etat, le territoire. Les humains font partie d'écosystèmes multiples, car la planète est partout anthropisée, et les relations qu'ils entretiennent avec chacun de ces milieux sont elles-mêmes multiples, certaines positives, d'autres destructrices. Donner un statut juridique à la dynamique d'un écosystème ferait que les humains ne posséderaient » plus la nature, ils seraient possédés par elle. La situation est devenue suffisamment dramatique pour qu'on lui prête un peu d'intérêt... Pour commencer, on pourrait enseigner l'écologie – la science des interactions entre les organismes dans un milieu – dans le secondaire, pour que chacun entrevoie les conséquences de ses actions sur l'environnement. Au fond, votre parcours, après vous avoir éloigné du militantisme de votre jeunesse, vous a ramené au cœur des enjeux politiques contemporains...J'en suis ravi, car ma génération était très marquée par l'engagement. Je suis resté longtemps frustré de ne pas pouvoir imaginer une alternative au système dans lequel nous vivons, qui me paraît inique à bien des égards. C'est en me rendant compte que la question des non-humains est une question politique au premier chef et qu'en introduisant les non-humains dans le collectif humain on peut modifier la façon dont nous pensons la politique dans son ensemble que j'ai modifié mon regard. J'entends déjà les rires On ne va tout de même pas faire siéger des singes au Parlement ? » Mais il ne s'agit pas de cela. Il nous faut simplement concevoir des collectifs dans lesquels les non-humains ne seraient plus exclus. Reconceptualiser le social et le politique est indispensable pour y parvenir. C'est un des projets dans lesquels je souhaite m'engager. Au final, ce pas de côté » auprès des Achuar vous a mené loin...On dit toujours la première vertu des philosophes, c'est leur capacité d'étonnement, et c'est vrai. Mais, pour s'étonner des évidences et sortir du sens commun, un gros travail sur soi est nécessaire. Mon expérience auprès des Achuar a eu ceci de miraculeux qu'elle a changé ma façon de composer » le monde – et finalement toute ma vie. A lire La Composition des mondes, de Philippe Descola, entretiens avec Pierre Charbonnier, éd. Flammarion, 384 p., 23 €. Par-delà nature et culture, de Philippe Descola, éd. Gallimard 2005, 640 p., 35,50 €. environnement anthropologie animaux Amazonie Partager Contribuer Sur le même thème Quoi de mieux qu'un joli coloriage pour faire plaisir à son papa ? Et puis c'est l'occasion idéale pour les enfants d'offrir le plus beau des cadeaux à leur papa chéri. vous propos ses coloriages pour la fête des Pères, à télécharger et imprimer gratuitement. Coloriage à imprimer Super papa C'est qui ton héros préféré ? Ton papa, bien sûr ! Offre-lui ce joli dessin pour la fête des pères ! Il suffit de l'imprimer puis de colorier… avant de l'offrir le jour J ! 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Pourquoi les animaux sont-ils en voie de disparition ?Tous les ans, plus de 26 000 espèces animales et végétales disparaissent de la surface de la Terre. Si l’on parle d’une sixième extinction de masse, c’est que 15 à 37% de toute la biodiversité mondiale devrait avoir disparu d’ici à 2050, sous le seul effet du réchauffement le début du 20ème siècle, notre planète s’est réchauffée d’environ 1,1% et la hausse des températures se poursuit entraînant la fonte des glaces, modifiant la composition des océans et forçant un nombre croissant d’espèces à quitter leurs milieux naturels à la recherche d’endroits plus le réchauffement climatique est loin d’être la cause principale de la disparition des animaux. La dégradation, la fragmentation et la destruction de leurs habitats constituent aujourd’hui la plus grande menace. À mesure que les zones urbaines ou agricoles s’étendent, des milliers d’hectares de forêts et d’espaces naturels sont détruits, des espaces naturels où vivent pourtant une multitude d’espèces différentes. Forcées de fuir leur lieu de vie initial à la recherche d’un nouvel abri et de nourriture, beaucoup de ces espèces se rapprochent désormais des villes et des villages où elles seront chassées. D’autres ne parviendront pas à retrouver un habitat pleinement adapté à leur mode de leurs populations sont en déclin, d’autant plus rapidement que la progression des activités humaines mène à l’augmentation des gaz toxiques et à effet de serre ce qui aura tendance à accroître encore davantage le réchauffement climatique. Le phénomène est particulièrement inquiétant car la disparition de certains animaux entraînera forcément celle d’autres espèces, toutes dépendantes les unes des autres par la chaîne total, le nombre d’espèces menacées a été multiplié par cinq en l’espace d’une vingtaine d’années, et les activités humaines ont d’ores et déjà entraîné l’extinction de plus de 800 d’entre cause également, les pollutions diverses dominées par les déchets plastiques et les rejets de substances toxiques dans les eaux. Chaque année, ce sont près de 2 millions d’animaux qui meurent au contact de nos déchets, et une quantité colossale d’autres qui avalent des produits chimiques avant d’être avalés à leur tour par d’autres animaux. Les polluants remontent de cette façon les différents maillons de la chaîne alimentaire. Même à des milliers de mètres sous la surface des océans, il devient pratiquement impossible de trouver des espèces n’ayant jamais rencontré de résidus et de substances liées aux activités également le braconnage, que l’on retrouve à la base d’un commerce parallèle florissant, mais aussi la chasse et la pêche toujours plus massives du fait de l’accroissement permanent de nos populations. Les pressions sont telles aujourd’hui que les stocks ont de plus en plus de mal à se reconstituer, d’autant que la plupart des pratiques employées ne tiennent pas compte de la nature des écosystèmes et entraînent des destruction associées puisque l’on sillonne aujourd’hui les terres et les mers du globe en toute simplicité, les espèces étrangères potentiellement invasives ont elles aussi le loisir de parcourir de grandes distances. Apportées par l’Homme depuis l’autre côté de la planète, la plupart ravageront leurs écosystèmes d’adoption, causant des bouleversements irréversibles sur la faune pourquoi les animaux sont en voie de disparition est indispensable pour trouver les moyens adaptés de les protéger. Compte tenu la variété des causes de leur extinction, de nombreuses mesures et petits gestes différents peuvent être mis en place pour les d’espèces sont menacées dans le monde ?Quelles sont les espèces menacées et par quoi ?Où sont les espèces les plus menacées ?Les différents animaux en voie de disparition par habitat naturel1. Les animaux de la forêt en voie de disparition2. Les animaux de la jungle en voie de disparition3. Les animaux d’eau douce en voie de disparition4. Les animaux marins en voie de disparition5. Les animaux des marécages en voie de disparition6. Les animaux du désert en voie de disparition7. Les animaux de la banquise en voie de disparition8. Les animaux de la montagne en voie de disparition9. Les animaux de la savane en voie de disparitionCombien d’espèces sont menacées dans le monde ?16 119 espèces sont menacées d’extinction dont 7725 animaux et 8393 plantes. Ces chiffres sont toutefois très certainement sous estimés car seulement 3% de la biodiversité connue est estimée. De plus, la biodiversité connue est certainement huit fois moins importante que la biodiversité la plupart des groupes, le pourcentage d’espèces menacées varie entre 12 et 52% 12 % des oiseaux sont menacés23 % des mammifères sont menacés32 % des amphibiens sont menacés42 % des tortues sont menacées25 % des conifères sont menacés52 % des cycadales sont menacésLa planète perd chaque année entre 10 000 et 40 000 espèces. Le nombre total d’espèces éteintes a atteint l’an dernier le chiffre de 785 et 65 autres n’existent qu’en captivité ou en sont les espèces menacées et par quoi ?Mammifères 33 % sont menacés par la surexploitation Sur le total de 188 espèces de mammifères qui sont en “danger critique d’extinction”, dernier stade avant l’extinction de l’espèce, se trouvent notamment les quelques 84 à 143 adultes du lynx ibérique.Oiseaux 30 % sont menacés par la surexploitation et les espèces exotiques envahissantes. Le pourcentage d’espèces menacées par les invasions biologiques passe à 67 % en milieu 29 % sont menacés par les pollutions et 17 % par les maladies. Les interactions entre les maladies et les phénomènes climatiques extrêmes sécheresse est la principale hypothèse de la baisse généralisée des marines elles sont menacées par la surexploitation et la perte d’habitats. La mortalité accidentelle par la pèche représente une menace croissante qui touche les oiseaux, les mammifères marins, les tortues et d’autres espèces marines. Ainsi, les prises accessoires par la pèche menace 83 espèces d’ d’eau douce elles sont le plus menacées par la perte d’habitats, les pollutions et les espèces sont les espèces les plus menacées ?La plus grande concentration d’espèces menacées est située dans les tropiques, en particulier sur les montagnes et les que la majorité des extinctions depuis 1500 ans ait eu lieu sur les îles océaniques, au cours des vingt dernières années, environ la moitié des extinctions se sont produites sur les du Centrale et du Sud, l’Afrique au Sud su Sahara, et au Sud et Sud-Est de l’Asie. En effet, ce sont les continents qui contiennent les forêts de feuillues des régions tropicales et subtropicales que l’on soupçonne d’accueillir la majorité de la biodiversité le Brésil, la Chine, l’Indonésie et le Mexique ont à la fois un grand nombre d’espèces menacées et un fort taux d’espèces endémiques mammifères marins menacés sont concentrés dans le nord de l’Océan différents animaux en voie de disparition par habitat naturel1. Les animaux de la forêt en voie de disparitionRéchauffement climatique, déforestation, surexploitation des espèces, la biodiversité animale forestière est mise à mal de bien des menace, la déforestation est la cause première de disparition de près de 85% des animaux menacés ou en voie d’extinction. Les cultures prennent le pas sur les forêts primaires et secondaires un peu partout sur la planète, à l’image du Paraguay qui a transformé 71% de ses forêts ou bien du Brésil où 23% des écosystèmes forestiers ont reculé face aux cultures de soja et de palmiers à modifications qui privent les animaux de leurs habitats naturels et des nombreuses ressources qui y sont menacées du fait de leur extraordinaire richesse, les forêts tropicales comme celles que l’on retrouve en Indonésie ou en Amazonie souffrent également de la surexploitation du bois nécessaire pour le chauffage, la construction ou la fabrication de pâte à papier. Privée de son abri, la biodiversité animale devient plus vulnérable face à d’autres menaces secondaires telles que le braconnage qui continue de faire des ravages dans certaines régions du au changement climatiques, il modifie déjà les migrations et les comportements de reproduction de nombreux oiseaux et met en péril une multitude d’espèces incapables de survivre au-delà de certaines températures. C’est notamment le cas du phalanger lémurien blanc que l’on retrouve dans certaines forêts tropicales australiennes et dont la survie n’est plus garantie au-delà de 30° des animaux de la forêt en voie de disparition2. Les animaux de la jungle en voie de disparitionSemblable à une savane parsemée de hautes herbes, la jungle est bien souvent le territoire des grands fauves. Du moins l’était-elle il y a quelques années, lorsque la progression humaine ne nuisait pas encore à la cohabitation avec les la population des tigres s’est vue réduite de 97% à travers le monde, du fait notamment de l’urbanisation croissante et de la mise en place de nouvelles cultures qui nous ramènent toujours à la déforestation. Forcés de survivre sur un territoire de plus en plus réduit, affaiblis par la disparition de leurs proies, tigres et jaguars parmi de nombreuses espèces prennent désormais régulièrement le risque de s’aventurer près des n’est pas question de lutte pour la nourriture, c’est aussi le braconnage qui pèse lourd sur la diversité animale de la jungle. Certaines régions du monde comme l’Indonésie abritent plusieurs dizaines de paradisiers que l’on retrouve perchés dans les hauteurs, dévoilant leur plumage aux couleurs et relativement isolée, la jungle indonésienne a longtemps constitué un excellent abri pour eux. Mais les pistes, les cultures et les zones d’habitations se multiplient à un rythme sans précédent, réduisant à néant la protection dont bénéficiaient jusque-là les oiseaux de paradis paradisier.Nous les retrouvons désormais empaillés ou bien vendus comme oiseaux d’agrément chez quelques particuliers fortunés. Une vraie catastrophe écologique lorsque l’on sait que les paradisiers font partie de ces espèces nécessaires à la dissémination des les menaces qui pèsent sur la jungle ne sont pas toujours visibles au premier coup d’œil. En Thaïlande par exemple, certaines régions pourraient sembler pratiquement intactes pour le regard non averti mais la présence humaine a déjà fait son œuvre. Ici une nouvelle route, là une récente infrastructure, là un barrage perturbant le cours de la rivière Khlong Saeng. Le résultat, c’est une jungle morcelée composée d’une multitude de petits îlots où la répartition des espèces est totalement bouleversée, où la disponibilité en nourriture est impactée et où la diversité génétique est forcément des animaux de la jungle en voie de disparition3. Les animaux d’eau douce en voie de disparitionLacs, rivières, zones humides, les écosystèmes d’eau douce ne couvrent qu’un 1% de la surface terrestre mais abritent plus de 10% de toute la faune connue dont un tiers des vertébrés de la planète. Grands oubliés de la prise de conscience écologique, ce sont pourtant 88% des grands animaux aquatiques qui ont disparu en l’espace de quarante populations de poissons s’effondrent un peu partout à travers la planète, et notamment dans les zones tropicales comme celles que l’on retrouve en Amérique centrale où le déclin atteint les 94%. Il faut dire que la destruction des habitats naturels et la construction d’infrastructures altérant les courants sauvages y font des ravages. Au total, près de 3600 barrages hydroélectriques sont aujourd’hui planifiés un peu partout à travers le globe tandis que des quantités folles d’eau douce sont encore pompées par l’Homme pour les les flots, la biodiversité aquatique déjà soumise aux rejets polluants et aux déchets plastiques doit aussi faire face à la multiplication des espèces envahissantes causée notamment par les engrais agricoles, ainsi qu’à la surpêche. Bon nombre d’espèces considérées comme vulnérables il y a une dizaine d’années sont désormais classées en danger critique d’extinction».Le tout sur fond de dérèglement climatique qui limite encore davantage la résilience des animaux d’eau douce en voie de disparition4. Les animaux marins en voie de disparitionEncore trop rares et souvent mal gérées, les aires marines protégées ne représentent actuellement que 4% de la surface des océans. En parallèle, la moitié des espèces animales océaniques, poissons, mammifères, reptiles et oiseaux confondus, se sont effondrées ces quarante dernières surprise, ce sont une fois encore les activités humaines que l’on retrouve au cœur du populations humaines allant croissant, la surpêche augmente en conséquence. On parle désormais de plusieurs millions de tonnes de poissons prélevées chaque année dans les eaux du globe, une quantité colossale qui ne tient absolument pas compte du rythme naturel de renouvellement des stocks l’échelle individuelle, la consommation moyenne par habitant est passée de 9,9 kg par an à près de 20 kg tandis que les zones de pêche traditionnelles du monde ont perdu environ 90% de leurs pressions humaines incluent aussi l’aménagement et les modifications humaines imposées aux milieux marins, les rejets toxiques et les émissions de gaz à effet de serre responsables de l’acidification des océans. Au total, près d’un million d’espèces marines sont désormais menacées d’extinction à brève réchauffement climatique causé notamment par nos industries et nos modes de transport pourrait conduire quant à lui à la disparition de 17% des animaux marins d’ici la fin du animaux marins en voie de disparition5. Les animaux des marécages en voie de disparitionLes marécages font partie de ces zones humides auxquelles on ne prête généralement que peu d’attention du fait de leur aspect insalubre qui a largement inquiété les populations au cours des siècles passés. Ils constituent pourtant de formidables réservoirs de biodiversité et des alliés de taille dans le ralentissement du réchauffement aujourd’hui, les conséquences de la négligence humaine sont nettement observables. Les zones humides disparaissent à un rythme trois fois plus élevé que celui des forêts, et 35% d’entre elles ont déjà été pollution aquatique par le biais des rejets agricoles ou domestiques reste ici la principale menace. Au total, 80% des eaux usées non traitées finissent par se déverser dans les marécages et les zones humides de la planète. Cela entraîne la prolifération de plantes invasives et la création de zones d’eau dépourvues d’oxygène, où les espèces animales n’ont plus que peu de chances de d’un quart des espèces associées aux zones humides, poissons, amphibiens, mammifères et oiseaux, sont désormais en voie de disparition. Car à la pollution aquatique s’ajoutent la mise en culture intensive, l’assèchement des retenues d’eau, l’urbanisation galopante et l’éternel réchauffement des animaux des marécages en voie de disparition6. Les animaux du désert en voie de disparitionIl y a des forêts dont la superficie augmente dans certaines régions du monde, et qui nous donnent la satisfaction d’une petite victoire. Les déserts progressent en revanche depuis de nombreuses années, mais cela suscite toujours l’inquiétude. Car leur avancée n’est que le résultat de la hausse des ces milieux déjà hostiles, la faune locale a démontré d’immenses capacités d’adaptation mais les déserts sont de plus en plus chauds, l’air toujours plus sec et les points d’eau de plus en plus rares. Leur température a ainsi augmenté de 0,5 à 2°C au cours des dernières décennies, soit plus que la moyenne enregistrée sur le reste de la à la multiplication des épisodes de sécheresse, la biodiversité animale s’effondre, une biodiversité déjà mise à mal par la pollution, la surexploitation des rares nappes phréatiques, ou même le tourisme en progression constante. Certains déserts sont également utilisés comme terrains d’entraînement militaire et comme lieux d’implantation de prisons, sans reconnaissance aucune de la faune en présence et de ses besoins écosystèmes désertiques pourraient pourtant apporter de nombreuses réponses aux problématiques de animaux du désert en voie de disparition7. Les animaux de la banquise en voie de disparitionImpossible d’ignorer aujourd’hui les conséquences du réchauffement climatique sur la banquise, mais il n’est pas toujours évident d’en mesurer l’étendue. L’augmentation des températures est deux fois plus importante aux pôles que dans les autres régions de la planète. Des pôles où la faune, tout particulièrement adaptée au froid, est extrêmement vulnérable aux variations de que la banquise se réduit et que l’ours polaire doit faire face à des périodes de jeûne de plus en plus longues, la reproduction des phoques annelées est perturbée et les populations de manchots Adélie s’ les eaux glacées, les poissons qui comptent parmi les premiers maillons des chaînes alimentaires des régions polaires se sont en effet considérablement raréfiés, forçant leurs prédateurs à chasser davantage ou à se rabattre sur le krill, beaucoup moins quoi perturber également le régime alimentaire et la nidification de bon nombre d’oiseaux marins. La mouette ivoire a déjà perdu 80% de sa population rien qu’au Canada, et pourrait devenir la première espèce totalement éteinte en noter que les régions polaires ne sont également épargnées ni par le trafic maritime, ni par la pollution des eaux et certainement pas par le braconnage que l’on observe chaque année sur les glaces, de manière des animaux de la banquise en voie de disparition8. Les animaux de la montagne en voie de disparitionElles ne couvrent que 25% du territoire terrestre, abritent 85% de toutes les espèces de mammifères, d’oiseaux et d’amphibiens de la planète, et portent nettement les marques du réchauffement la même manière que dans les régions polaires, on constate que la hausse des températures est particulièrement importante dans les écosystèmes montagnards. Les glaciers d’altitude ont déjà perdu 26% de leur surface en une quarantaine d’année, et de nombreuses espèces animales migrent désormais en hauteur, à la recherche d’un peu de tranquillité et de fraîcheur dans des milieux qui leur sont souvent totalement faut dire que la tranquillité se fait aussi rare dans les vallées. Les espaces naturels y accueillent désormais régulièrement des parcelles agricoles dont la gestion ne tient aucunement compte du développement durable, les cours d’eau sont souillés par les activités humaines tandis que les infrastructures touristiques gagnent sans cesse du terrain. Rien que dans les Alpes, 3400 km² de paysages sauvages ont été convertis en pistes de ski et une multitude de projets sont encore en espaces de loisirs souvent implantés dans des zones fragiles, et qui ne laissent que peu de chances à la biodiversité de s’adapter. Associée à la modification des cours d’eau et à la fragmentation des habitats naturels, l’action de l’Homme est aujourd’hui responsable de la disparition d’environ 26% des espèces de des animaux de la montagne en voie de disparition9. Les animaux de la savane en voie de disparitionLa savane nous offre souvent l’image de vastes étendues sauvages où les animaux, certains parmi les gros du monde, parcourent de longues distances à la recherche d’eau et de marche est longue en effet, d’autant que les sécheresses de plus en plus importantes impactent négativement les ressources disponibles. Mais la proximité avec les Hommes constitue incontestablement la plus importante des menaces. Routes, habitations et tourisme non régulé se multiplient en Afrique notamment, fragmentant les habitats naturels et restreignant toujours un peu plus les mouvements de la faune locale. Les guépards évoluent désormais sur un territoire équivalent à 9% seulement de leur aire de répartition cohabitation entre les Hommes et les animaux, déjà tendue par une lutte mutuelle pour la nourriture, doit aussi composer avec le braconnage qui connaît ces dernières années une progression exponentielle. Fragilisés par la disparition des habitats qui leur fournissaient des abris, girafes et lions notamment font l’objet d’un trafic illégal responsable de l’extinction de 35 à 50% de leurs populations ces dernières au rhinocéros noir, autrefois l’espèce de rhinocéros comptant le plus d’individus au monde, ce sont près de 98% de ses effectifs qui ont disparu depuis les années 60. En cause notamment, divers rituels ancestraux et une utilisation importante de parties animales dans la médecine des animaux de la savane en voie de disparition Crise sanitaire, pollution, menaces sur la biodiversité, réchauffement climatique. Notre Terre est en danger. Mais il est encore temps de la sauver. En nous engageant au-delà des beaux discours. Aux côtés, par exemple, des témoins émerveillés et inquiets que sont ces cinq photographes partenaires de Futura. Les associations qu'ils soutiennent ont besoin de votre vous intéressera aussiNotre Planète tousse. Notre Planète a la fièvre. Et nous sommes responsables de ses maux. Mais il est encore temps de sauver ce que nous avons de plus cher. De reconnaître aux générations futures le droit de s'émerveiller encore des beautés de la pourquoi Futura a choisi de s'engager en s'associant à des photographes d’exception. Ainsi tous ceux de nos lecteurs qui souhaitent s'investir pour notre Planète pourront désormais le faire très facilement, en poussant les portes d'une boutique virtuelle mise en ligne au profit d'associations qui luttent, chaque jour, pour la sauvegarde de notre environnement. Dans les rayons, un grand choix de textiles hommes, femmes et enfants - ainsi que quelques accessoires - à des tarifs engagés. Engagés et transparents. Sachez en effet que, pour chaque achat, Futura verse 75% des bénéfices de la vente de l'article en question à l'association, et réalise chaque année un don un futur équitable et solidaire avec la Fondation Nicolas Hulot et Marcio CabralVoyageur infatigable, le photographe Marcio Cabral Brésil en a vu, des paysages. Et c'est toujours avec cœur qu'il partage ses plus belles découvertes avec nous. Parce qu'il est avant tout un homme de passion qui sait toujours s'émerveiller des beautés sauvages dont recèle notre Terre. Pour lui, c'est la plus belle façon de sensibiliser le public à la préservation de l' franchir un nouveau pas, Marcio Cabral a choisi aujourd'hui d'offrir deux photos magnifiques comme symboles de son engagement aux côtés de la Fondation Nicolas Hulot France. La boutique Futura propose ainsi une large gamme de T-shirt et de sweats hommes et femmes ainsi qu'une collection enfants et bébés - des bodys en coton bio, notamment - et quelques accessoires sacs et casquettes. Avec, sur l'ensemble de ces produits, un achat = un don à l'association Greenland Fondation Nicolas Hulot œuvre au quotidien pour la transformation de notre société par la prise de conscience et le changement des comportements individuels et collectifs. Objectifs préserver le patrimoine naturel, promouvoir un partage équitable des ressources et respecter la diversité sous toutes ses formes. Le tout en s'appuyant sur l'information scientifique, la pédagogie et le débat public. Une philosophie qui ne devrait pas manquer de vous parler, à vous, lecteurs de pour des forêts durables avec l'association Cœur de forêt et Philippe Sainte-LaudyPhilippe Sainte-Laudy France se définit lui-même comme un chanceux. Un homme libre qui vit de sa passion pour la photo et en apprécie chaque moment à sa juste valeur. Avec une envie plus forte que tout raconter et partager les histoires de la nature, ces instants de grâce où une combinaison d'éléments offre à celui qui sait l'observer, un spectacle fabuleux. Dans l'espoir de nous rapprocher à nouveau de cette nature dont nous nous sommes dans cet état d'esprit que Philippe Sainte-Laudy a accepté d'offrir deux de ses plus belles photos pour soutenir l'action de l'association Cœur de forêt France qui travaille à développer un modèle économique protégeant la forêt tout en nourrissant les Hommes. La boutique Futura propose ainsi des T-shirts et des sweats pour hommes et pour femmes, mais aussi une collection enfants et bébés - des bodys en coton bio, notamment - et quelques accessoires sacs et casquettes. Sur l'ensemble de ces produits, un achat = un don à l'association Cœur de Cœur de forêt a été créée en 2005 avec l'ambition de construire un nouveau modèle de développement. Une alternative à la déforestation. En préservant la biodiversité des écosystèmes forestiers ou en reboisant lorsque c'est nécessaire, mais aussi en valorisant les ressources et en structurant les filières au profit des producteurs locaux pour un commerce plus équitable. L'esprit même du développement durable, en d'autres mobiliser pour les animaux sauvages de nos régions avec la LPO Nouvelle-Aquitaine et Grégory PolPetit, Grégory Pol France rêvait d'explorer le monde. Aujourd'hui, ce photographe voyageur réalise son rêve. Et ce faisant, il nous montre d'une bien belle manière, les richesses de ce monde. La grandeur de cette nature vivante, à la fois forte et vulnérable, qui ne se révèle qu'à ceux qui prennent le risque de vouloir l'admirer. Le tout en noir et blanc, de préférence. Car c'est selon le photographe, la meilleure façon de mettre en valeur la beauté profonde de certaines bénévole au centre de soin de la Ligue de protection des oiseaux LPO de Nouvelle-Aquitaine, c'est tout naturellement qu'il s'engage aujourd'hui avec Futura à soutenir cette association qui recueille tous les animaux en difficulté, de la grenouille au chevreuil. La boutique Futura propose une large gamme de T-shirt et de sweats hommes et femmes, portant quelques-unes des plus belles photos de Grégory Pol. Également disponible une collection enfants et bébés - des bodys en coton bio, notamment - et quelques accessoires sacs et casquettes. Avec, sur l'ensemble de ces produits, un achat = un don à l'association LPO vous aider à mieux comprendre encore son engagement, Grégory Pol témoigne J'ai choisi de soutenir le Centre de soins LPO Aquitaine à Audenge, car j'ai eu plusieurs fois l'occasion de les aider dans leur travail en tant que soigneur bénévole. C'est une petite équipe de salariés qui ne compte pas ses heures pour venir en aide à la faune sauvage. Le travail effectué au service de l'animal est d'une grande efficacité et leur dévouement est impressionnant. Des soigneurs bénévoles les assistent au quotidien. Le centre a besoin de fonds pour acheter de la nourriture et tout ce qui est nécessaire aux soins et au bon accueil des animaux. Si mes images peuvent aider à acheter quelques boîtes de lait pour les jeunes mammifères par exemple, alors j'aurais l'impression d'être utile... »S’engager pour sauver les chimpanzés, nos proches parents, avec l'association Rainfer et Pedro Jarque KrebsPedro Jarque Krebs Pérou est un photographe animalier pas tout à fait comme les autres. Parce que son travail a été récompensé par certains des prix les plus prestigieux au monde. Mais surtout parce qu'il met en lumière, à travers des portraits d'animaux sauvages, toute la beauté et la diversité du vivant. Une richesse fragile et malheureusement le cadre d'un partenariat avec Futura, Pedro Jarque Krebs a choisi d'offrir deux de ses plus belles photos pour soutenir une association qui œuvre pour la préservation des primates en général et des chimpanzés en particulier. J'ai pu établir un lien particulièrement étroit avec ces derniers. Ce sont des êtres presque humains et leur venir en aide me tient à cœur », nous confie le photographe. Pour soutenir son engagement, la boutique Futura propose des T-shirts et des sweats pour hommes et pour femmes ainsi qu'une collection enfants et bébés - des bodys en coton bio, notamment - et quelques accessoires sacs et casquettes. Sur l'ensemble de ces produits, un achat = un don à l'association Rainfer Espagne.Pedro Jarque Krebs collabore avec cette association depuis plusieurs années déjà. Il témoigne. Autrefois, la population de chimpanzés se comptait par millions sur le continent africain. Mais aujourd'hui, il n'en reste plus que moins de à l'état sauvage. Chaque année, des milliers de chimpanzés sont chassés ou tués et beaucoup sont destinés au commerce illégal. Le braconnier perçoit environ 15 euros par spécimen, tandis que le client final peut payer plus de euros. Seulement un chimpanzé sur dix survivra au voyage dans de petites boîtes. Quand ils sont bébés, ils sont adorables, mais quand ils grandissent, ils acquièrent une force énorme, et peuvent devenir très dangereux. Beaucoup sont alors mis en cage dans des conditions infrahumaines ou abandonnés à leur sort. C'est là que des associations telles que le Centre Rainfer entrent en action pour sauver et donner une seconde chance à ces animaux qui ont été victimes de conditions physiques et psychologiques dévastatrices et qui ne peuvent plus être rendus à leur environnement naturel, car ils ne survivraient pas. »Concourir à reverdir le Groenland avec l'association Greenland Trees et Florian LedouxPour Florian Ledoux France, photographe arctique, la photographie est plus qu'un moyen d'expression. C'est un moyen de témoigner et de protéger. De témoigner de la beauté de l'Arctique, cette région qui le passionne et qui se réchauffe plus vite que n'importe quel autre endroit de la Terre. Et de protéger les animaux qui y vivent. Ours polaires, narvals, bélugas, morses ou baleines dont il nous offre des images uniques. donc tout naturellement qu'il a choisi de s'engager aux côtés de Greenland Trees États-Unis. L'association prévoit une vaste campagne de plantation d’arbres dans le sud du Groenland en 2021. Et elle a besoin de votre soutien. Pour cela, rien de plus simple. La boutique Futura propose une large gamme de T-shirt et de sweats hommes et femmes, portant les plus belles photos de Florian Ledoux. Elle présente aussi une collection enfants et bébés - des bodys en coton bio, notamment - et quelques accessoires sacs et casquettes. Avec, sur l'ensemble de ces produits, un achat = un don à l'association Greenland qu'en 2020, l'association a planté quelque arbres dans le sud du Groenland. Son objectif capter toujours plus de carbone atmosphérique pour limiter les effets des émissions de CO2 sur le climat mondial. Mais aussi, accroître la biodiversité locale et laisser une empreinte positive de notre passage sur Terre. Alors, n'hésitez plus...Des abeilles aux confins de l’univers, un engagement sans faillePour marquer encore plus son engagement pour la planète, Futura a imaginé d'autres collections qui vous permettront de soutenir les associations de ses photographes collection Abeilles, un monde magique » se décline sur une gamme hommes, femmes et enfants. Toujours avec un large choix de T-shirts, sweats et accessoires. Là aussi, un achat = un don à l'une des associations soutenues par nos photographes. Et une belle occasion d'afficher votre engagement pour la préservation des abeilles et de tous les services qu'elles rendent à nos la collection Nasa vision du futur », l'esprit est le même montrer sa passion pour l'exploration de l'Univers tout en s'engageant pour sauver les beautés de la Terre. Dans les rayons, des T-shirts, des sweats et des accessoires pour hommes, femmes et enfants. Et toujours un achat = un don à l'une des associations soutenues par nos collection Apollo, premier pas sur la Lune » vous renverra à une page marquante de l'histoire de l'humanité, qui ne doit pas nous faire oublier qu'il n'existe pas de planète bis. Et au contraire, nous pousser à protéger notre Terre et tous ceux qui y vivent. En poussant la porte de la boutique Futura par exemple. Vous y trouverez des T-shirts, des sweats et des accessoires qui permettront à tous de témoigner de leur engagement. Car là encore, un achat = un don à l'une des associations soutenues par nos par ce que vous venez de lire ?

dans la forêt les animaux auront tous un petit cadeau