En2016, une Ă©tude publiĂ©e dans la revue Science relevait chez le dragon barbu (Pogona vitticeps), un iguane australien, l'existence de deux Ă©tats de sommeil "qui ressemblent Ă©trangement Ă  SOMMEIL PĂ©riode de repos caractĂ©risĂ©e par la cessation de l’activitĂ© consciente. Indispensable Ă  la vie et Ă  la santĂ© des humains. Pleinement conscient de l’importance du repos, JĂ©sus veillait Ă  ce que ses disciples aient le temps de se reposer un peu ().L’exemple de JĂ©sus montre que, mĂȘme Ă  l’état de perfection, les humains ont besoin de repos et de sommeil. Celaressemble Ă  un lĂ©ger sommeil, mĂȘme si durant la sĂ©ance vous ne dormez pas. Depuis la seconde moitiĂ© des annĂ©es 90, cet Ă©tat a Ă©tĂ© identifiĂ© et caractĂ©risĂ© en imagerie cĂ©rĂ©brale (IRM fonctionnelle et PET-Scan), attestant ainsi de son existence rĂ©elle. Scientifiquement, on peut maintenant affirmer que l’état hypnotique est une rĂ©alitĂ©. L’hypnose permet au conscient une ă‚żă‚«ă‚·ăƒ§ăƒŒă‚ąăƒ«ăƒŸæ Œć­éƒšæ30×50角 30×50×L4000 ă‚ąăƒŒă‚čăƒ–ăƒ«ăƒŒć•†ć“ćïŒšă‚żă‚«ă‚·ăƒ§ăƒŒ ă‚ąăƒ«ăƒŸæ Œć­éƒšæ30×50角 30×50×L4000 ă‚ąăƒŒă‚čăƒ–ăƒ«ăƒŒçźĄç†ă‚łăƒŒăƒ‰ïŒš15637500芏栌30×50×L4000ă‚żă‚«ă‚·ăƒ§ăƒŒPROEX 2014·2015äžŠæœŸç·ćˆă‚«ă‚żăƒ­ă‚°æŽČèŒ‰ăƒšăƒŒă‚ž P.169 ă€é…é€æ–™ă«ă€ă„ăŠă€‘ă“ăĄă‚‰ăźć•†ć“ăŻé•·ć°ș物たç‚ș、æČ–çž„Â·é›ąćł¶ăŻé€æ–™èŠ‹ç©ă‚‚ă‚Š Journalistescientifique. Responsable Master 2 Ă  l'ESJ de Lille, Alexandre Pihen, encadre la nouvelle promotion des "Journalistes scientifiques". Elle travaille en parallĂšle en collaboration CaractĂ©riseUn État Qui Ressemble Au Sommeil Etat Entre La Veille Et Le Sommeil, Provoque Par La Suggestion Etat Entre La Veille Et Le Sommeil Etat De Sommeil Leger État 12qmVx. L'insomnie touche plus de 10 % de la population et se caractĂ©rise par le stress, un Ă©tat dĂ©pressif, l'anxiĂ©tĂ© ou encore des troubles digestifs. Certaines maladies ou mĂ©dicaments peuvent Ă©galement causer des troubles du sommeil. Pour y remĂ©dier, voici quelques recettes de grand-mĂšres pour retrouver le sommeil. Sommaire du guide 1 AmĂ©nager sa chambre 2 Faire du sport pour mieux dormir 3 Boire du lait chaud avant d'aller au lit 4 Bien dormir passe par le ventre 5 Un bain tiĂšde pour bien dormir 6 Dormir aprĂšs un bon massage 7 Utiliser les huiles essentielles 8 RĂ©guler son temps de sommeil 9 Éviter les excitants 10 Dormir Ă  la bonne tempĂ©rature AmĂ©nager sa chambre Pour un sommeil apaisĂ©, il faut un environnement qui respire la propretĂ©. Lorsque votre chambre ressemble Ă  un magasin mal rangĂ©, il vous sera difficile de trouver le sommeil. D’aprĂšs un proverbe trĂšs cĂ©lĂšbre, comme on fait son lit, on se couche » et le sommeil n’est jamais rĂ©parateur. De plus, il faut dormir dans le noir total, afin de permettre au cerveau de bien se reposer. Une chambre aĂ©rĂ©e et qui respire vous offrira une bonne nuit et un sommeil rĂ©parateur. En cas de besoin, dĂ©couvrez nos astuces pour rattraper une mauvaise nuit. Faire du sport pour mieux dormir Faire du sport permet de dissiper les tensions accumulĂ©es au cours de la journĂ©e et de se vider la tĂȘte. MĂȘme s’il n’est pas conseillĂ© de faire du sport juste avant d’aller dormir car cela exciterait notre corps, il est vrai qu’aprĂšs une journĂ©e de travail, le soir reste le moment idĂ©al pour faire du sport et se changer les idĂ©es. AprĂšs le dĂźner, offrez-vous une petite marche de vingt minutes autour de quelques pĂątĂ©s de maisons afin de digĂ©rer et de vous aĂ©rer l’esprit avant de dormir. Lorsque l’on fait du sport, notre organisme sĂ©crĂšte de l’endorphine, une hormone relaxante qui nous permet de lutter contre le stress et l’anxiĂ©tĂ© tout en permettant de bien dormir. Boire du lait chaud avant d'aller au lit Une tasse de lait bien chaud avant d’aller au lit Ă©tait l’astuce favorite de grand-mĂšre. Il faut prendre sa tasse 30 minutes avant d’aller au lit. MĂ©langĂ© avec une cuillĂšre de miel, c’est un voyage sans dĂ©tour dans les bras de MorphĂ©e. L’effet soporifique du lait est partagĂ© par certaines infusions de plantes ou tisanes. La camomille, la fleur d’oranger ou encore le tilleul facilitent le sommeil et prĂ©viennent les rĂ©veils prĂ©coces ou intempestifs. Bien dormir passe par le ventre On dit souvent que le chemin le plus court vers sommeil passe par le ventre. Alors faites attention Ă  ce que vous consommez, notamment le soir. Lorsque la mĂ©latonine, l’hormone du sommeil est sĂ©crĂ©tĂ©e de façon suffisante, elle favorise le sommeil et vous offre une nuit Ă©quilibrĂ©e. Certains aliments permettent de stimuler la sĂ©crĂ©tion de cette hormone. Il s’agit du riz, de l’avoine, de l’huile de tournesol ou de pĂ©pins de raisin. Certains fruits comme la banane ou la pomme auraient des effets relaxants. Le soir, il est conseillĂ© de manger lĂ©ger si l’on veut passer une bonne nuit. Cependant, avec un ventre entiĂšrement vide, vous aurez le temps de compter tous les moutons. Alors, Ă©vitez les excĂšs pour ne pas vous sentir trop lourd et passer une nuit agrĂ©able et tranquille. Un bain tiĂšde pour bien dormir Évitez de sauter dans le lit aprĂšs les tĂąches quotidiennes du soir. RĂ©servez-vous au moins 30 minutes de dĂ©tente avant d’aller au lit. Profitez-en pour prendre un bain moussant tiĂšde. Vous serez bien dĂ©tendue et tomberez dans un sommeil paisible est garanti. Au lieu du bain tiĂšde, vous pouvez opter pour une sĂ©ance de lecture, Ă©couter une musique zen ou boire une infusion de plante. Quelle que soit l’activitĂ© choisie, faites-en un rituel. Votre organisme pourra l’enregistrer comme un signe de prĂ©paration pour l’endormissement. Dormir aprĂšs un bon massage Le massage est un moyen de relaxation testĂ© et prouvĂ©. Il dĂ©tend les nerfs et favorise un sommeil sans contrainte. Il est possible de pratiquer l’auto massage ou de se faire masser par son conjoint. En duo, le massage sera bien plus relaxant. En ce qui concerne l’auto massage, il est recommandĂ© de se focaliser sur les points du sommeil ou certains points rĂ©flexes d’accu-pression spĂ©cifiques, par exemple le point rĂ©flexe contre l’insomnie se situerait derriĂšre l’oreille. Utiliser les huiles essentielles La vertu de certaines huiles essentielles est prouvĂ©e notamment, en ce qui concerne leurs effets essentielle de lavande est un remĂšde contre les troubles mineurs du sommeil. Vous pouvez l’utiliser pour un massage corporel, mais il est cependant conseillĂ© de la mĂ©langer avec une huile vĂ©gĂ©tale. De plus, avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur votre oreiller, vous tomberez dans un sommeil paisible. RĂ©guler son temps de sommeil Un couche-tard doit se coucher tard comme il en a l’habitude. Ne cherchez pas Ă  changer vos habitudes de sommeil au risque de vous agiter dans le lit le temps que le sommeil vous prenne. Le plus important est de ne pas rĂ©sister au sommeil. Les premiers signes de l’endormissement ne trompent pas des yeux qui picotent, les bĂąillements rĂ©guliers, etc. Toutefois, lorsque vous avez passĂ© une mauvaise nuit, pas la peine de trainer au lit. Levez-vous de bonne heure et vaquez Ă  vos occupations plus tĂŽt que prĂ©vu, la nuit suivante sera meilleure. Éviter les excitants L’alcool est un faux compagnon qui altĂšre votre capacitĂ© de perception psychologique mais aussi physiologique. Il est capable de faciliter l’endormissement mais offre un sommeil de bien mauvaise qualitĂ©. PassĂ© 17 heures, il est dĂ©conseillĂ© de boire du thĂ©, du cafĂ© ou du Coca, si l’on aspire Ă  une bonne nuit d’un sommeil rĂ©parateur. Dormir Ă  la bonne tempĂ©rature Dans une chambre trop fraĂźche, vous risquez de grelotter Ă  un moment donnĂ©, surtout vers l’aube lorsque la fraĂźcheur s’installe naturellement. En revanche, lorsque la tempĂ©rature est trop Ă©levĂ©e, la chaleur devient un handicap pour un bon sommeil. Il faut alors dormir dans une chambre qui enregistre une tempĂ©rature comprise entre 16°C et 19°C, cela pour Ă©viter Ă  votre corps de trop se refroidir ou se rĂ©chauffer et ainsi de nuire Ă  la qualitĂ© de votre sommeil. PrĂšs d’un tiers de notre vie est consacrĂ©e au sommeil, pour autant il reste une fonction encore mystĂ©rieuse, mais dĂ©terminante pour notre santĂ©. Le sommeil, bien que trĂšs variable d’un sujet Ă  l’autre, est constituĂ© de plusieurs cycles. Les phases de sommeil se suivent mais ne se ressemblent pas la premiĂšre est un sommeil lĂ©ger, ensuite vient le sommeil profond et en fin de nuit, c’est un sommeil paradoxal que l’on retrouve. Le sommeil est crucial pour de nombreuses fonctions biologiques telles que la mĂ©moire, l’apprentissage, le systĂšme immunitaire
 Pour autant, les troubles du sommeil n’ont cessĂ© d’augmenter ces derniĂšres annĂ©es dans notre population. VĂ©ritables problĂšmes de santĂ© publique, ils interrogent l’évolution Ă  venir de notre Ă©tat de santĂ©. Monsieurdream fait la lumiĂšre sur votre activitĂ© nocturne, pour vous aider Ă  mieux comprendre le fonctionnement de votre horloge biologique, l’organisation des diffĂ©rentes phases de votre sommeil, ainsi que le rĂŽle que le sommeil exerce sur notre santĂ©. Le sommeil DĂ©finitionQuels sont les diffĂ©rents cycles du sommeil ?Comment mesure-t-on les cycles de sommeil ?L’endormissementProcessus homĂ©ostasiquesProcessus circadiens Votre horloge biologiqueLa mĂ©latonineLe sommeil lentLe sommeil lent lĂ©gerLe sommeil lent profondRĂŽle du sommeil lent Le sommeil paradoxalRĂŽle du sommeil paradoxal Le rĂ©veilRythme des cycles du sommeilSommeil et santĂ©Conclusion FAQQuel est le temps de sommeil profond idĂ©al ?C’est quoi un sommeil rĂ©parateur ?Combien d’heures de sommeil par Ăąge ? Le sommeil DĂ©finition Le sommeil est caractĂ©risĂ© par une diminution de l’état de conscience, du tonus musculaire, et des processus perceptuels. Deux Ă©tats physiologiques distincts caractĂ©risent le sommeil de l’homme le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Quels sont les diffĂ©rents cycles du sommeil ? SchĂ©matiquement,le sommeil correspond Ă  un enchaĂźnement de 3 Ă  6 cycles, de 90 Ă  120 minutes chacun. Le nombre de cycles de sommeil qui va se succĂ©der au cours d’une nuit dĂ©pend donc de la durĂ©e de votre nuit. Par exemple, une nuit de sommeil de 9 heures se compose en moyenne de 6 cycles de sommeil. Un cycle est lui-mĂȘme constituĂ© d’une alternance de sommeil lent et de sommeil paradoxal. Plus prĂ©cisĂ©ment, l’endormissement est suivi par du sommeil lent lĂ©ger, qui conduit au sommeil lent profond. Au bout d’environ 60 Ă  75 minutes, le sommeil paradoxal apparaĂźt, suivi d’une phase intermĂ©diaire, qu’on appelle aussi des micro-Ă©veils. Ces diffĂ©rents stades constituent le premier cycle de sommeil Comment mesure-t-on les cycles de sommeil ? La polysomnographie est l’examen de rĂ©fĂ©rence pour mesurer le sommeil nocturne et donc dĂ©terminer les diffĂ©rentes phases de sommeil. Plusieurs paramĂštres physiologiques sont enregistrĂ©s l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale par Ă©lectroencĂ©phalographie, l’activitĂ© musculaire Ă©lectromyogramme les mouvements oculaires Ă©lectro-oculogramme Cet enregistrement permet alors d’obtenir un hypnogramme, tel que reprĂ©sentĂ© ci-dessous, reprĂ©sentatif du dĂ©roulement de votre nuit de sommeil Chaque cycle de sommeil joue un rĂŽle spĂ©cifique. C’est ce que nous vous proposons de dĂ©couvrir ci-dessous. Commençons par Ă©tudier la phase d’endormissement. L’endormissement L’endormissement correspond Ă  une phase de transition de quelques minutes, sĂ©parant la veille et le sommeil. Il est aussi observĂ© au cours du premier stade de sommeil lent commencez progressivement Ă  fermez les yeux, Ă  vous dĂ©tendre, et Ă  somnoler. Mais savez-vous rĂ©ellement par quels moyens trouvons-nous chaque soir Ă  peu prĂšs Ă  la mĂȘme heure le sommeil ? Notre rythme de sommeil est en rĂ©alitĂ© rĂ©gulĂ© par notre cerveau qui contient une vĂ©ritable horloge situĂ©e dans l’hypothalamus, permettant alors l’endormissement et le rĂ©veil. Biologiquement, l’endormissement nĂ©cessite la convergence de plusieurs facteurs des processus homĂ©ostasiques, qui accroissent le besoin du sommeil Ă  mesure que la pĂ©riode de veille se prolonge des processus circadiens, qui visent Ă  synchroniser l’organisme et le sommeil sur l’alternance jour-nuit. Il s’agit de notre horloge biologique ! Processus homĂ©ostasiques Ce processus est comparable Ă  un sablier ou Ă  une batterie qui tend Ă  se vider au bout d’un certain temps. On parle de dette homĂ©ostatique » pour dĂ©crire ce processus. Une dette de sommeil qui augmente donc en fonction du temps d’éveil et diminue durant l’épisode de sommeil. Autrement dit, plus on reste Ă©veillĂ© au cours de la journĂ©e, plus la pression de sommeil sera importante au coucher. Processus circadiens Votre horloge biologique Le deuxiĂšme processus qui influence grandement la venue, la durĂ©e et la qualitĂ© de notre sommeil est la phase de notre rythme circadien. Celle-ci est dĂ©terminĂ©e par notre horloge biologiquedont le rythme est endogĂšne mais entraĂźnĂ© par la lumiĂšre du jour. Cette horloge produit donc un cycle d’environ 24 heures au cours duquel survient des temps optimaux pour s’endormir, se rĂ©veiller, et performer au cours de la journĂ©e. Notre somnolence augmente ainsi sensiblement entre 13 et 16 heures, et plus encore entre 2 et 5 heures du matin. Plusieurs facteurs interviennent pour rĂ©guler plus finement notre horloge biologique, parmi lesquels une hormone bien connue, la mĂ©latonine. La mĂ©latonine La mĂ©latonine permet l’induction du sommeil. AppelĂ©e communĂ©ment hormone du sommeil, la mĂ©latonine est produite en situation d’obscuritĂ©, en dĂ©but de nuit, par la glande pinĂ©ale ou Ă©piphyse, situĂ©e Ă  l’arriĂšre de l’hypothalamus. Lorsqu’elle est libĂ©rĂ©e en dĂ©but de nuit, elle favorise le dĂ©clenchement du sommeil. A l’inverse, lorsque les cellules rĂ©tiniennes perçoivent la lumiĂšre, sa synthĂšse est inhibĂ©e. L’exposition Ă  la lumiĂšre joue donc un rĂŽle fondamental sur sa sĂ©crĂ©tion pouvant ainsi retarder la phase d’endormissement. Le sommeil lent Le sommeil lent porte ce nom car il est caractĂ©risĂ© par des ondes lentes. Il s’associe Ă  une activitĂ© mentale minimale, peu Ă©laborĂ©e. Le sommeil lent est divisĂ© en trois stades de profondeur graduelle, correspondant chacun Ă  une activitĂ© cĂ©rĂ©brale diffĂ©rente mise en Ă©vidence par l’électroencĂ©phalographie. On distingue le stade 1 appelĂ© N1 de sommeil lĂ©ger, principalement observĂ© lors de l’endormissement le stade 2 N2 de sommeil lĂ©ger le stade 3 N3, le sommeil lent profond Le sommeil lent lĂ©ger Un cycle dĂ©bute gĂ©nĂ©ralement par du sommeil lent lĂ©gerstade N1 et N2. Il s’agit du stade de sommeil le plus reprĂ©sentĂ© au cours de la nuit, d’une durĂ©e d’une vingtaine de minutes environ. Le sommeil est Ă  ce moment lĂ  confirmĂ©. Mais le dormeur est encore facile Ă  rĂ©veiller Ă  ce stade. Chez l’adulte jeune, le sommeil lent reprĂ©sente 70 Ă  85% du temps total de sommeil nocturne. Le stade N1 reprĂ©sente moins de 5%. Le stade N2, de 45 Ă  60%. Le sommeil lent profond Le sommeil Ă©volue ensuite vers une phase de sommeil progressivement plus profond N3 qui dure, quant Ă  elle, plusieurs dizaines de minutes. Durant ce stade de sommeil profond N3, le ralentissement de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale s’amplifie. L’électro-encĂ©phalogramme montre la prĂ©sence d’ondes de grande amplitude et de faible frĂ©quence. La consommation en oxygĂšne est rĂ©duite et donc le mĂ©tabolisme cĂ©rĂ©bral est ralenti. Le tonus musculaire est lui-aussi diminuĂ©. En d’autres termes, la personne dort profondĂ©ment et est difficile Ă  rĂ©veiller. Le sommeil lent profond est compris entre 15 et 25% de notre temps total de sommeil. RĂŽle du sommeil lent RĂ©cupĂ©ration de la fatigue physique surtout pendant le sommeil profond SĂ©crĂ©tion de l’hormone de croissance SĂ©crĂ©tion de la prolactine SynthĂšse cĂ©rĂ©brale de glycogĂšne et de protĂ©ines En fin de sommeil lent profond, notre cerveau effectue une remontĂ©e vers le sommeil lent lĂ©ger, qui dĂ©bouche soit sur un rĂ©veil, soit sur le sommeil paradoxal afin de continuer notre nuit. Le sommeil paradoxal Le cycle de sommeil se termine donc par une phase de sommeil paradoxal. AccompagnĂ© de frĂ©quents mouvements oculaires rapides sous les paupiĂšres fermĂ©es, le sommeil paradoxal est aussi appelĂ© pĂ©riode REM Rapid Eye Movement. À l’inverse du sommeil lent, le sommeil paradoxal correspond Ă  une pĂ©riode durant laquelle l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale est intense, proche de ce qui est observĂ© en pĂ©riode d’éveil. Le terme paradoxal provient du fait que le tonus musculaire est totalement aboli durant cette phase, les muscles sont comme paralysĂ©s, ce qui contraste avec l’intensitĂ© de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale. Il reprĂ©sente de 20 et 25% de notre temps total de sommeil. Le sommeil paradoxal est en outre propice aux rĂȘves les plus Ă©laborĂ©s. Il est Ă  noter cependant que le sommeil lent lĂ©ger peut lui aussi comporter des rĂȘves, mais ils sont moins intenses. RĂŽle du sommeil paradoxal RĂ©solution des tensions accumulĂ©es la journĂ©e et rĂ©cupĂ©ration de la fatigue nerveuse, grĂące aux rĂȘves. Organisation des informations enregistrĂ©es pendant la journĂ©e Fixation en mĂ©moire de ce qui a Ă©tĂ© appris pendant la journĂ©e et suppression de ce qui n’est pas utile Ă  retenir Le sommeil sera de bonne qualitĂ© si les cycles se succĂšdent harmonieusement. A l’inverse, quand les cycles sont chamboulĂ©s ils entraĂźnent des troubles du sommeil. Le rĂ©veil Nous voici enfin au moment de l’éveil. À l’inverse de l’endormissement, il est caractĂ©risĂ© par un retour Ă  un Ă©tat de conscience complet. On retrouve une accĂ©lĂ©ration brutale de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale et une augmentation du tonus musculaire. La transition du sommeil vers l’éveil ne se fait pas au mĂȘme moment pour toutes les structures cĂ©rĂ©brales, ce qui peut expliquer le phĂ©nomĂšne d’inertie du sommeil, caractĂ©risĂ© une impression d’ĂȘtre fatiguĂ©, voir complĂštement ailleurs, et incapable de se sentir opĂ©rationnel les quelques minutes qui suivent le rĂ©veil. Des anomalies de cette transition du sommeil vers l’éveil peuvent conduire Ă  certains Ă©tats dissociĂ©s, tels que le somnambulisme Ă©tat dissociĂ© entre le sommeil lent profond et la veille ou la paralysie de sommeil Ă©tat dissociĂ© entre le sommeil paradoxal et la veille. Rythme des cycles du sommeil Le rythme de sommeil varie au cours d’une mĂȘme nuit en dĂ©but de cycle, le sommeil lent profond est le plus prĂ©pondĂ©rant, tandis que la proportion de sommeil paradoxal est plus importante en fin de partie de nuit. La durĂ©e et le nombre de cycles de sommeil sont variables au cours de la vie. Le sommeil lent est plus profond durant l’enfance et l’adolescence, jusque vers l’ñge de 20 ans environ. Avec l’avancĂ©e en Ăąge, le sommeil lent devient plus lĂ©ger, expliquant l’augmentation des troubles du sommeil chez l’ñgĂ©. Chez l’enfant, les cycles de sommeil sont beaucoup plus nombreux et courts. Enfin, la quantitĂ© nĂ©cessaire et la qualitĂ© de sommeil varient grandement d’une personne Ă  l’autre. Il y a des lĂšve-tĂŽt, des couche-tard, mais aussi des gros et des petits dormeurs, et tout cela est dictĂ© par notre gĂ©nĂ©tique. Il s’agit de notre chronotype. Les petits dormeurs prĂ©senteraient notamment des phases de sommeil lĂ©ger trĂšs courtes. Mais quelle que soit la durĂ©e de sommeil nĂ©cessaire Ă  chacun, celle du sommeil profond serait relativement constante, tandis que les durĂ©es de sommeil lĂ©ger et de sommeil paradoxal varieraient. Voyez comme la durĂ©e du stade 2 N2 et du sommeil paradoxal SP est rĂ©duite chez les sujets courts dormeurs en comparaison avec les longs dormeurs et les sujets contrĂŽles normal. La durĂ©e du sommeil lent profond N3 est en revanche identique chez les trois types de sujets. Extrait du livre Les troubles du sommeil » de Yves Dauvilliers Sommeil et santĂ© Et si tout se jouait pendant que nous dormions ? Encore largement sous-estimĂ©, il est pourtant reconnu que le sommeil a des effets autant sur la santĂ© physique que mentale. En matiĂšre de mĂ©morisation, le sommeil lent et le sommeil paradoxal semblent bien impliquĂ©s. Ce dernier constitue d’ailleurs la majeure partie du temps de sommeil des nouveau-nĂ©s. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le perturber ou le supprimer engendrerait des troubles de l’architecture cĂ©rĂ©brale. Chez l’adulte, le sommeil stimule la sĂ©crĂ©tion de plusieurs hormones. Le manque de sommeil peut donc crĂ©er de nombreux dĂ©sordres hormonaux comme par exemple des anomalies sur le cortisol ou bien l’insuline. Ces derniers jouent un rĂŽle essentiel sur la gestion du poids. Ainsi, le manque de sommeil favorise la prise de poids. Plusieurs Ă©tudes montrent par exemple une plus grande tendance Ă  grignoter aprĂšs une nuit d’insomnie. Un sommeil de bonne qualitĂ© permet de prĂ©venir certaines maladies. Il a en effet une action immunitaire contre les infections et offre une protection mĂ©tabolique contre l’hypertension, les maladies cardiovasculaires et le diabĂšte. Des observations Ă©pidĂ©miologiques montrent d’ailleurs un risque accru d’hypertension artĂ©rielle, d’hypercholestĂ©rolĂ©mie, ou d’évĂ©nements cardiovasculaires AVC, coronaropathies chez les personnes prĂ©sentant une mauvaise qualitĂ© de sommeil. ParallĂšlement, des Ă©tudes ont pointĂ© un lien entre troubles du sommeil et altĂ©ration des capacitĂ©s cognitives. Principalement, les fonctions attentionnelles et exĂ©cutives sont touchĂ©es, les troubles de la vigilance Ă©tant Ă  l’avant-plan. Le manque de sommeil, par ailleurs, affecte la productivitĂ© au travail et augmente les accidents mortels sur la route. Les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques suggĂšrent aussi une relation bidirectionnelle entre sommeil et troubles de l’humeur, notamment la prĂ©sence de symptĂŽmes dĂ©pressifs et anxieux. Les troubles du sommeil rendent ainsi les personnes plus vulnĂ©rables au risque de prĂ©senter un trouble dĂ©pressif et/ou anxieux, mais Ă  son tour, prĂ©senter un trouble de l’humeur influencerait la qualitĂ© du sommeil. Conclusion Ces derniĂšres dĂ©cennies des avancĂ©es majeures ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans la reconnaissance des diffĂ©rents stades de sommeil. Le sommeil est relativement stable chez un mĂȘme individu et respecte une organisation bien spĂ©cifique. Toutefois, des diffĂ©rences interindividuelles importantes existent, probablement en raison du patrimoine gĂ©nĂ©tique de chacun. La durĂ©e et l’organisation du sommeil varient Ă©galement selon les Ăąges, les habitudes de vie, les contraintes professionnelles, et l’environnement des individus. Le sommeil ne sert pas juste Ă  rĂ©cupĂ©rer, nous avons vu qu’il a des bienfaits essentiels pour une bonne santĂ©, alors ne le nĂ©gligez plus bien dormir c’est une meilleure santĂ© ! FAQ Quel est le temps de sommeil profond idĂ©al ? La quantitĂ© de sommeil lent profond est indĂ©pendante de la durĂ©e totale du sommeil. Par contre, elle est liĂ©e Ă  la durĂ©e de l’éveil qui prĂ©cĂšde le sommeil, et Ă  la qualitĂ© de cet Ă©veil une activitĂ© physique importante augmente la quantitĂ© de sommeil profond. AprĂšs une sieste d’aprĂšs-midi, il y a relativement peu de sommeil lent profond, au bĂ©nĂ©fice de plus de sommeil lent lĂ©ger. En cas de privation de sommeil, par contre, nous rattrapons en prioritĂ© notre dĂ©ficit en sommeil lent profond. Le sommeil lent profond diminue avec l’ñge, au bĂ©nĂ©fice d’un sommeil beaucoup plus lĂ©ger. De nombreuses insomnies des personnes ĂągĂ©es ne sont, en fait, que des impressions de mauvais sommeil », de sommeil trop lĂ©ger, alors mĂȘme que la durĂ©e totale du sommeil est trĂšs bonne, voire augmentĂ©e. C’est quoi un sommeil rĂ©parateur ? Il n’existe en rĂ©alitĂ© qu’une seule dĂ©finition du sommeil rĂ©parateur c’est quand, le matin, nous nous rĂ©veillons non seulement avec l’impression d’avoir bien dormi, mais aussi avec celle d’ĂȘtre reposĂ© et en pleine forme. Ces impressions seront obtenues aprĂšs des temps diffĂ©rents de sommeil selon les sujets. Nous sommes trĂšs inĂ©gaux devant le sommeil La plupart d’entre nous ont besoin de 7 h 30 Ă  8 heures de sommeil, rĂ©parties par exemple sur 4 cycles de 2 heures ou 5 cycles de 1 h 30. Certains sujets, dits petits dormeurs », auront besoin de moins de 6 heures par nuit probablement 4 cycles de 1 h 30. D’autres, beaucoup plus rares, n’auront besoin que de 4 heures de sommeil pour ĂȘtre en forme. Ces petits dormeurs reprĂ©sentent environ 5% de la population. Par contre, les gros dormeurs » auront besoin d’une durĂ©e moyenne de plus de 9 heures de sommeil par jour. Ils reprĂ©sentent environ 10 Ă  15 % de la population. Ces besoins de sommeil sont probablement innĂ©s, en grande partie dĂ©terminĂ©s hĂ©rĂ©ditairement. Ils Ă©voluent pendant l’enfance, puis ils restent en gĂ©nĂ©ral remarquablement constants aprĂšs la fin de l’adolescence. Ce n’est donc pas la quantitĂ© de sommeil qui dĂ©finit un sommeil rĂ©parateur mais plutĂŽt sa qualitĂ©. Combien d’heures de sommeil par Ăąge ? Le nombre d’heures de sommeil varie d’une personne Ă  une autre, mais en moyenne un nourrisson a besoin de 18 Ă  20 heures de sommeil un adolescent a besoin de 9 Ă  10 heures de sommeil un adulte a besoin de 7 Ă  8 heures de sommeil Un adulte devrait donc dormir au moins 7 heures par nuit pour se sentir reposĂ©. Notre sommeil se divise en trois phases le sommeil lĂ©ger », le sommeil profond » ou sommeil lent profond » et le sommeil paradoxal », pendant lequel ont lieu les rĂȘves. La partie du sommeil sans rĂȘves pourrait inclure des Ă©tats de cycle de sommeil s'Ă©tale sur environ 90 minutes, alternant trois types de phases le sommeil lĂ©ger », le sommeil profond » ou lent profond » et le sommeil paradoxal », ce dernier terminant toujours le cycle. Une nuit complĂšte correspond gĂ©nĂ©ralement Ă  4, 5 ou 6 cycles, soit l'Ă©quivalent de 6 Ă  8 heures de sommeil en gĂ©nĂ©ral. Au sein de chacun d'eux, les proportions des trois phases varient au cours de la sommeil lĂ©gerLe sommeil lĂ©ger est le premier stade par lequel nous passons avant de nous abandonner aux bras de MorphĂ©e. Il s'agit d'un Ă©tat de somnolence. Cette phase dure moins de 20 minutes en moyenne. Elle est caractĂ©risĂ©e par des bĂąillements, des picotements aux yeux, une diminution de la vigilance et de la frĂ©quence cardiaque. Les phases de sommeil lĂ©ger sont plus longues en fin de sommeil lent profondLors de la phase du sommeil lent profond, le dormeur sombre dans un Ă©tat dont il lui est difficile d'Ă©merger. La tempĂ©rature corporelle baisse, l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale diminue et la respiration se ralentit. Cette phase est plus longue en dĂ©but de sommeil paradoxalLa phase du sommeil paradoxal est de loin la plus fascinante ! Contrairement aux prĂ©cĂ©dentes, elle se caractĂ©rise par une relance trĂšs importante de l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale. Alors que nous sommes bien installĂ©s dans notre sommeil, les rĂȘves se bousculent dans notre tĂȘte. Le pouls et la respiration sont alors irrĂ©guliers. Le sommeil paradoxal reprĂ©sente en moyenne 20 % de notre temps total de phases de sommeil sans rĂȘves vers une nouvelle dĂ©nomination ?La recherche sur le sommeil s'est souvent focalisĂ©e sur le sommeil paradoxal, mais la partie du sommeil sans rĂȘves intĂ©resse aussi beaucoup les chercheurs. Dans un article paru dans Trends in Cognitive Science, les auteurs proposent de dĂ©composer cette phase de sommeil sans rĂȘves en plusieurs Ă©tats. Pour eux, lors du sommeil, l'individu fait l'expĂ©rience de plusieurs Ă©tats conscients, y compris dans le sommeil effet, des travaux suggĂšrent que la conscience ne disparaĂźt pas totalement quand elle entre dans un sommeil profond. Pour Evan Thompson, professeur de philosophie Ă  l'universitĂ© de Colombie-Britannique, il manque des preuves pour soutenir l'idĂ©e que le sommeil sans rĂȘves est un Ă©tat auteurs proposent donc une taxonomie avec trois catĂ©gories de sommeil sans rĂȘves un Ă©tat de pensĂ©e dans le sommeil sleep thinking », avec des images, mais sans avoir l'impression d'ĂȘtre immergĂ© dans ces images, Ă  la diffĂ©rence des rĂȘves ;un Ă©tat avec des perceptions et des sensations corporelles par exemple, l'individu peut entendre le son d'une alarme ;un Ă©tat appelĂ© selfless », similaire Ă  des Ă©tats conscients, qui serait aussi rencontrĂ© dans certaines expĂ©riences de mĂ©ditation. Les personnes qui ont une bonne capacitĂ© de mĂ©ditation pourraient donc plus facilement expĂ©rimenter cet nouvelle division des Ă©tats du sommeil sans rĂȘves pourrait aider la recherche sur la mĂ©moire, ainsi que le traitement et la comprĂ©hension des troubles de sommeil comme le somnambulisme ou l' institut national du Sommeil, par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous Ă  la lettre d'information La question SantĂ© de la semaine notre rĂ©ponse Ă  une question que vous vous posez plus ou moins secrĂštement. Toutes nos lettres d’information La sonnerie du rĂ©veil vous donne le signal que la journĂ©e dĂ©marre. Oui mais voilĂ , vous vous rĂ©veillez difficilement le matin. Et pire, vous ĂȘtes aussi fatiguĂ© le matin que si vous n’aviez pas dormi, malgrĂ© un long week-end de repos. Comment peut-on expliquer une telle sensation ? "Il existe deux grands types de causes Ă  la fatigue du rĂ©veil. Des causes liĂ©es Ă  notre mode de vie. Il faut savoir que nous sommes tous en dĂ©ficit de sommeil ! Et puis des causes liĂ©es Ă  une maladie l'apnĂ©e du sommeil ou le syndrome des jambes sans repos", explique le docteur Beaulieu, mĂ©decin spĂ©cialiste du sommeil. Une pathologie qui peut s'avĂ©rer le mĂȘme sujetVous avez un mode de vie stressant et passez trop de temps sur les Ă©cransIl est vrai qu’à quelques exceptions prĂšs, notre mode de vie n’a rien de reposant. La pression sociale nous impose d’ĂȘtre toujours dans la performance. On doit ĂȘtre efficace, ĂȘtre de bons parents, on doit ĂȘtre irrĂ©prochables au travail, et Ă  force de tirer sur la corde, on peut ĂȘtre tout Ă  fait malgrĂ© soi en dĂ©ficit de sommeil. MĂȘme si la durĂ©e du sommeil reste proche Ă  chacun, nous dormons en moyenne 6h55 par nuit. Ce qui reprĂ©sente un peu moins que la durĂ©e minimale de 8h. Encore une fois, nous sommes programmĂ©s pour dormir pendant une certaine durĂ©e et on peut ĂȘtre en forme avec 5 h de sommeil. Toutefois, en moyenne, il faut 8h pour une bonne rĂ©cupĂ©ration. Il peut donc s’en suivre une fatigue persistante au ce cas de figure, posez-vous la question quel est le moyen de parvenir Ă  8h de sommeil par nuit ? "Il est indispensable de s’interroger sur la qualitĂ© et la durĂ©e de ses nuits. Il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  une certaine discipline. Du type Ă©loigner les Ă©crans et dormir dans un environnement paisible entre autres. Mais souvent, les gens ne sont pas prĂȘts Ă  l’entendre ou Ă  le faire", dĂ©plore le ronflez vous faites des apnĂ©es du sommeilEn dehors de cette hypothĂšse le stress, il existe les causes liĂ©es Ă  une pathologie. L’apnĂ©e du sommeil, outre le fait qu’il s’agit d’une facteur de risque cardio-vasculaire et mĂ©tabolique, provoque des micro-rĂ©veils, et parfois, s’accompagne d’autres signes type somnolence en journĂ©e. Dans ce cas de figure, la fatigue au rĂ©veil peut se rĂ©vĂ©ler et se dĂ©velopper. Le sommeil n'est pas de bonne qualitĂ©. Evidemment, il est indispensable d’explorer cette piste auprĂšs d’un souffrez du syndrome des jambes sans reposAutre explication possible le syndrome des jambes sans repos. Les jambes qui bougent toutes seules pendant le sommeil provoquent des micro-rĂ©veils dont on a rarement conscience. "Ils ne vous rĂ©veillent pas mais le cerveau, lui, se rĂ©veille. De fait, le sommeil se fragmente et n’a rien de rĂ©cupĂ©rateur !", ajoute le fatigue au rĂ©veil peut aussi provenir de problĂšmes de reflux type RGO reflux gastro Ɠsophagien. En tout Ă©tat de cause, si cette fatigue dure et ne se rĂ©sout pas avec des heures de sommeil consĂ©quentes, un bilan biologique de base doit absolument ĂȘtre cela peut aussi ĂȘtre le signe d'une dĂ©pression. Au mĂȘme titre que l’alimentation et l’activitĂ© physique, le sommeil reste un pilier de la santĂ©. Et tout trouble ne doit pas ĂȘtre pris Ă  la avez un cancer"L’état inflammatoire qui accompagne le cancer consomme les ressources de l’organisme, ce qui peut Ă©puiser. Par ailleurs, le traitement – chimiothĂ©rapie et radiothĂ©rapie –, trĂšs agressif, entraĂźne lui-mĂȘme beaucoup de fatigue", indique le Pr StĂ©phane Mouly, chef du service de mĂ©decine interne Ă  l'hĂŽpital LariboisiĂšre Ă  Paris. Quant Ă  l’anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă  la maladie, elle n’arrange rien. La fatigue peut malheureusement persister pendant quelques annĂ©es aprĂšs l’arrĂȘt du manquez de fer"Le fer est un oligoĂ©lĂ©ment indispensable Ă  notre organisme, continue le Pr Mouly. Il est intĂ©grĂ© Ă  l’hĂ©moglobine prĂ©sente dans les globules rouges pour faciliter la libĂ©ration d’oxygĂšne dans les tissus. Être carencĂ© en fer entraĂźne donc un manque d’oxygĂ©nation, et beaucoup de fatigue. Les femmes sont plus touchĂ©es que les hommes, Ă  cause des menstruations et, parfois, d’une alimentation moins carnĂ©e."Un simple bilan sanguin, pour doser le taux de ferritine reflet de nos stocks de fer et d’hĂ©moglobine, permettra de poser le diagnostic. Pour contrer ce manque de fer, remettez de la viande rouge au menu en bonne quantitĂ©.Vous souffrez d’hypothyroĂŻdieLa thyroĂŻde est le "chef d’orchestre" de l’organisme. Cette glande situĂ©e Ă  la base du cou, en forme de papillon, ne pĂšse pourtant qu’une vingtaine de grammes. Mais les hormones qu’elle fabrique – nommĂ©es T3 et T4 – rĂ©gulent la tempĂ©rature du corps, impactent la pression artĂ©rielle et le rythme cardiaque, participent au dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral, modifient l’humeur
Quand la thyroĂŻde est paresseuse et ne fabrique plus assez d’hormones, on parle d’hypothyroĂŻdie. La maladie est souvent d’origine auto-immune les anticorps se trompent de cible et attaquent la thyroĂŻde. "Cela s’accompagne d’une fatigue chronique, d’une prise de poids, et peut mĂȘme mener, dans certains cas, Ă  la dĂ©pression." Un dosage hormonal permettra de poser le souffrez de fibromyalgie"C’est l’une des grandes inconnues de la mĂ©decine. Elle s’accompagne de douleurs chroniques gĂ©nĂ©ralisĂ©es, de troubles de l’humeur et d’une fatigue intense. Les personnes atteintes disent avoir mal partout, tout le temps. On ne trouve pas de lĂ©sions, ce qui ne veut pas dire, bien Ă©videmment, que la douleur est dans la tĂȘte". Une des hypothĂšses expliquant la maladie serait des seuils de perception de la douleur plus bas que la fatigue arrive en seconde position dans la liste des symptĂŽmes le seuil de fatigabilitĂ© est trĂšs bas, une fatigue accrue par les troubles du sommeil, souvent existants dans la fibromyalgie. Douleurs abdominales, vertiges, maux de tĂȘte, hypersensibilitĂ© au bruit, troubles de la mĂ©moire et de l’humeur
 peuvent aussi ĂȘtre prĂ©sents sur le tableau clinique, trĂšs ĂȘtes dans un Ă©tat dĂ©pressif"La grande majoritĂ© des patients dĂ©pressifs souffrent de fatigue." Cette fatigue est souvent plus importante le matin, dĂšs le rĂ©veil. "La maladie s’accompagne aussi d’une extinction des Ă©motions, d’une apathie, d’une tristesse, d’une perte d’appĂ©tit, de troubles du sommeil et d’une incapacitĂ© Ă  avoir des projets." La moindre tĂąche du quotidien paraĂźt insurmontable. Attention Ă  ne pas la confondre avec une banale dĂ©prime ! La souffrance liĂ©e Ă  la dĂ©pression est bien plus intense. Pour preuve, le risque de suicide est multipliĂ© par 30 au cours d’un Ă©pisode Interview du docteur Philippe Beaulieu, mĂ©decin du sommeil Ă  ParisInterview du Pr StĂ©phane Mouly, chef du service de mĂ©decine interne Ă  l'hĂŽpital LariboisiĂšre Ă  Paris Lire aussi Vous dormez mal ? Ce que le manque de sommeil fait Ă  votre corpsLa prise de poids est-elle liĂ©e au manque de sommeil ?12 choses Ă  ne pas faire avant de se coucher pour bien dormir Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s Lorsque nous dormons, nous passons gĂ©nĂ©ralement par des cycles composĂ©s de plusieurs phases de sommeil. Il existe 4 diffĂ©rentes phases de sommeil. Passons en revue ce qui les diffĂ©rencie. Phase 1 – L’endormissement NREM Stage 1 Cette phase dĂ©bute juste au moment oĂč vous fermez les yeux pour vous endormir. Pendant gĂ©nĂ©ralement entre 1 Ă  10 minutes, vous ĂȘtes lĂ©gĂšrement endormi mais vous pouvez rapidement revenir Ă  l’état complĂštement Ă©veillĂ© ». ParticularitĂ©s – MalgrĂ© le fait que vous soyez vraiment en train de dormir, vous pouvez vous rĂ©veiller avec la sensation de ne pas avoir dormi du tout. – Les muscles de votre corps ne sont pas encore inhibĂ©s vos yeux roulent » un peu et il se peut que vous ouvriez lĂ©gĂšrement les paupiĂšres. – Votre respiration ralentit, votre rythme cardiaque devient rĂ©gulier et votre frĂ©quence cardiaque baisse. – Votre tension artĂ©rielle et la tempĂ©rature de votre cerveau baissent. – La secousse hypnique, c’est Ă  dire, ce sursaut avec contraction soudaine des muscles que nous ressentons parfois lors de l’endormissement parfois accompagnĂ© de la sensation de chuter a lieu au cours de cette premiĂšre phase de sommeil. Certains pensent qu’il s’agit d’un rĂ©flexe vestigial dĂ©veloppĂ© par les humains pendant le processus d’évolution pour les empĂȘcher de tomber les arbres dans lesquels ils dormaient. Le saviez-vous ? Les personnes qui ont des habitudes de sommeil irrĂ©guliĂšres ont tendance Ă  ressentir ces sursauts » plus souvent. Phase 2 – Le sommeil lent lĂ©ger NREM Stage 2 Vous l’avez certainement devinĂ© – cette phase suit la phase 1. Lorsque cette deuxiĂšme phase du sommeil dĂ©marre, votre corps rĂ©duit son activitĂ© pour vous prĂ©parer Ă  entrer dans une phase de sommeil profond. Elle est caractĂ©risĂ©e par un ralentissement de la frĂ©quence cardiaque et une diminution de la pression artĂ©rielle et de la tempĂ©rature du corps, en mĂȘme temps que d’autres fonctions mĂ©taboliques ralentissent. ParticularitĂ©s – Il devient plus difficile de vous rĂ©veiller. – Votre cerveau commence Ă  Ă©mettre des ondes plus longues. – Les deux premiĂšres phases du sommeil NREM Stages 1 & 2 sont souvent regroupĂ©es sous l’appellation Sommeil lĂ©ger ». Le saviez-vous ? Nous passons la plus grande partie de nos nuits en phase 2 du sommeil environ 45% de la durĂ©e totale. Phase 3 – Le sommeil profond NREM Stage 3 Ce type de sommeil est le rĂ©sultat de la fusion de deux phases de sommeil similaires qui Ă©taient dissociĂ©es jusqu’en 2007 Phase 3» et Phase 4». Elle commence gĂ©nĂ©ralement 35-45 minutes aprĂšs l’endormissement. C’est au cours de cette phase que dĂ©bute les phases de sommeil paradoxal REM. ParticularitĂ©s – Les Ă©lectroencĂ©phalogrammes, tracĂ©s qui indiquent l’activitĂ© Ă©lectrique du cerveau, montrent que nos ondes cĂ©rĂ©brales ralentissent et deviennent plus grandes. – À ce stade, les bruits et mouvements qui pourraient Ă©ventuellement troubler votre sommeil ne vous rĂ©veillent pas et vous continuez Ă  dormir sans montrer la moindre rĂ©action. – Si vous ĂȘtes rĂ©veillĂ© pendant cette phase du sommeil, il y a des grandes chances que vous vous sentiez dĂ©sorientĂ© les premiĂšres minutes. Le saviez-vous ? Cette phase est aussi connue sous le nom de “sommeil Ă  ondes lentes” ou “sommeil Ă  ondes delta”. Phase 4 – Le sommeil paradoxal REM Il s’agit de la derniĂšre phase de tous les cycles de sommeil standards. La premiĂšre phase de sommeil paradoxal dure environ 10 minutes et intervient gĂ©nĂ©ralement une fois que vous avez dormi au moins 90 minutes. Habituellement, c’est au cours de ces phases de sommeil les plus profondes que les rĂȘves les plus prĂ©gnants se produisent. Il en va de mĂȘme pour le somnambulisme et les Ă©pisodes d’énurĂ©sie pipi au lit. Lors du sommeil paradoxal, vos yeux bougent involontairement dans toutes les directions, d’oĂč son nom anglais “REM” = “Rapid Eye Movement” soit “Mouvements oculaires rapides”. Il est d’ailleurs caractĂ©risĂ© par une augmentation des frĂ©quences cardiaques et respiratoires, ainsi qu’une irrĂ©gularitĂ© de ces rythmes. ParticularitĂ©s – Les phases de sommeil paradoxal deviennent gĂ©nĂ©ralement plus longues au fur et Ă  mesure que la nuit passe, et la derniĂšre phase paradoxale peut durer jusqu’à une heure. – Les ondes cĂ©rĂ©brales Ă©mises lors de cette Ă©tape semblent contredire ce qu’on observe physiquement bien que vous dormiez et que vos membres soient immobiles, les ondes cĂ©rĂ©brales Ă©mises lors du sommeil paradoxal ressemblent beaucoup Ă  celles qui peuvent ĂȘtre enregistrĂ©es lorsque vous ĂȘtes Ă©veillĂ©. Le saviez-vous ? Bien que votre cerveau montre un regain d’activitĂ©, la plupart de vos muscles sont paralysĂ©s. À quoi ressemblent les ondes cĂ©rĂ©brales de chaque phase du sommeil Voici les diffĂ©rentes phases du sommeil, telles qu’elles apparaissent lorsque vous enregistrez vos ondes cĂ©rĂ©brales. Les appareils Withings qui proposent le suivi du sommeil vous permettent d’identifier quelles phases de sommeil vous avez traversĂ©. NĂ©anmoins, seuls nos appareils de suivi avancĂ© permettent la dĂ©tection du sommeil paradoxal.

caractériser un état qui ressemble au sommeil